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Réveillon de Nouvel An

Par | Le 21/12/2018

RÉVEILLON DU NOUVEL AN À MONT DE MARSAN

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Pour tous les habitants de Mont-de Marsan et sa région, l'église évangélique méthodiste de Mont de Marsan met en place un réveillon solidaire.

Notre soirée a pour but de terminer l’année 2018 et de commencer 2019 ensemble dans la présence du Seigneur et dans l’amour fraternel.

On demande à chacun (si possible) d'apporter un plat salé et un plat sucré pour le buffet.

Comme l’an passé, le rendez-vous est fixé à 20h00, jusqu'à minuit environ, dans les locaux de l'église.

En cette soirée de Saint-Sylvestre, évite l'isolement et la déprime en ne restant pas seul(e), rejoins-nous !


20:00 Accueil
Chants, témoignages ,méditation
Au cours du repas, des animations ludiques seront proposées
00h00 Actions de grâces

Invitation ouvertes à votre famille et/ou vos amis! 
Pour une meilleure organisation, veuillez-vous inscrire .

Tel. 06 25 13 40 40

 

Ps. n'hésitez pas d'inviter si vous connaissez des personnes seules...

Concert Samedi 15 Décembre

Par | Le 12/12/2018

Pat Berning et ses musiciens seront en concert SAMEDI 15 DÉCEMBRE à 20h à l'Église Évangélique Méthodiste de Mont de Marsan.

Pat Berning c'est plus de 50 ans de chanson chrétienne pour vibrer aux rythmes de la joie et de l’espérance. Des textes riches dans un style folk rock ballade.

Pat Berning est un artiste Franco-Sud Africain vivant en France depuis plus de vingt ans. Avec de nombreux albums à son actif, il a su séduire un large panel d'auditeurs avec ses mélodies souvent inspirées de sa terre natale d'Afrique du Sud.

Après le concert, la soirée se poursuivra autour d'un verre de l’amitié.

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Bienvenue à toutes et tous

Libre Participation

Méditation

Par | Le 30/11/2018

ENTRE  UNE CONVERSATION CHEZ LE COIFFEUR ET UNE VRAIE UNE REFLEXION  SUR  L'EXISTENCE  DE  DIEU, IL  N'Y A  PARFOIS  QU'UN CHEVEU...

Un jour, un homme va chez le coiffeur pour changer sa coupe de cheveux. Comme d’habitude dans ces cas-là, ils commencent à discuter. Et de fil en aiguille, ils finissent par parler de Dieu.

 

Le coiffeur  déclare : Je ne crois pas que Dieu existe, comme vous dites.
Et le client de répondre : Mais pourquoi dites-vous ça?

 

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Eh bien, c’est très facile, explique le coiffeur. Il suffit de sortir dans la rue pour se rendre compte que Dieu n’existe pas. Dîtes-moi : si  Dieu existait vraiment, pensez-vous qu’il y aurait autant de gens qui souffrent, autant de malades, d’enfants abandonnés? Si Dieu existait, il n’y aurait pas tant de douleur et de souffrance dans l’humanité. Je  ne peux pas croire qu’il existe un Dieu qui permette tout cela.

 

Le client reste songeur un instant, sans vouloir répondre pour éviter une discussion stérile.

Le coiffeur achève son travail, et le client s’en va. En sortant du salon de coiffure, il aperçoit dans la rue un homme avec des cheveux très longs, négligés, une barbe épaisse et longue, apparemment qui n’avait jamais été taillée.  Cet homme, avec ses cheveux emmêlés, semblait être resté des années et des années sans aller chez le coiffeur.

 

Le client retourne alors au salon de coiffure et dit au coiffeur : Vous savez quoi? Je viens de découvrir que les coiffeurs n’existent pas. Comment ça ?  dit le coiffeur.

 

Regardez-moi, je suis ici, je suis coiffeur !

 

Non, répond le client. Les coiffeurs n’existent pas parce que, que s’il y en avait, il n’y aurait pas de gens avec des cheveux et une barbe aussi longs et  négligés, comme l’homme qui est dans la rue.

 

Ah, Ah, mais bien sûr que les coiffeurs existent, je suis ici. Le problème est que ces gens ne viennent pas jusque dans mon salon !

 

Le client conclut alors : Oui, c’est bien  la question dont nous avons débattu : Dieu existe ! Ce qui se passe, c’est que les gens ne vont pas à Lui, et c’est pourquoi il y a tant de douleur et de misère dans le monde.

 

N'oublions pas !

Le Psaume 19 qui déclare :"  Les cieux racontent la gloire de Dieu, et l'étendue annonce l'ouvrage de ses mains. Un jour en proclame la parole à l'autre jour, et une nuit la ..."

 

 

Planning Décembre

Par | Le 30/11/2018

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Soirée du Nouvel An

Par | Le 19/11/2018

Affiche longue veille 2018

 

Ne restez pas seul(e) le soir du Nouvel An, rejoins-nous !

 

En cette soirée de Saint-Sylvestre, ne restez pas seul-e , venez partager un moment convivial avec nous !

Repas, animations, moment de recueillement...

Le rendez-vous est fixé à 19h00, jusqu'à minuit environ à l'église évangélique méthodiste de Mont de Marsan.

Inscriptions en avance.

Bienvenue pour passer ensemble  la dernière soirée de l'année pour remercier le Seigneur de cette année passée et saluée celle qui commence:

 

 Passons le Nouvel-An ensemble à Mont de Marsan ,

une agréable soirée en perspective !

Goûter de Noël

Par | Le 19/11/2018

Affiche noel 2018

Ce dimanche 16 décembre, de 14h30 à 17h00, l’Église Evangélique Méthodiste  de Mont de Marsan, vous convie à sa fête de Noël intitulée : " Noël un cadeau pour tous les hommes ".

Cette représentation décontractée et familiale sera suivie d'un goûter de l'amitié, qui sera une formidable occasion de partager la joie de Noël.

Bienvenue à tous !

 

 

 

Le Coeur de l'homme

Par | Le 16/11/2018

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Les Eglises chrétiennes de Mont de Marsan, vous invites pour la projection du film     " Le cœur de l'homme ".

Celle-ci sera suivie d'une table ronde sur le film et sa thématique: les addictions sexuelles, les comportements compulsifs, les doubles vies, le secret, la quête d'identité.

En présence du Psychologue, Anthropologue Brigitte BACHKE et du Pasteur Pascal MAURIN.

 

Synopsis: Le Cœur de l'homme est un conte intemporel sur la poursuite incessante du père envers son fils, s'inspirant de la parabole du Fils Prodigue, entremêlé de témoignages émouvants de plusieurs leaders d'opinion sur l'addiction sexuelle, les comportements compulsifs, les doubles vies, le secret, la quête d'identité et la honte. Ce docu-fiction est une invitation à laisser derrière soi une manière de penser notre relation à Dieu et aux autres trop souvent abîmée par une religiosité moralisatrice, et à accueillir cette vérité multiséculaire : la honte n'est pas une barrière, mais un pont vers la transformation absolue, la victoire, la liberté et l'espoir.

 

Attention séance unique !

Les places s'achètent à l'avance : par cette billetterie en ligne sur le site du cinéma.

Il sera possible d'acheter des places le jour même à l'accueil du Cinéma

Les places étant limitées, réservez dès maintenant votre billet.

Méditation

Par | Le 29/10/2018

NOUS LAISSONS-NOUS DIRIGER PAR NOS IMPULSIONS ?

 

Vous édifiant vous-mêmes sur votre très sainte foi. (Jude, v. 20)

 

               Le Seigneur n'était ni un impulsif, ni un insensible; il était habité par une force tranquille qui ne s'effrayait de rien. La plupart d'entre nous vivent leur vie chrétienne selon les tendances de leur tempérament, et non selon la volonté de Dieu.

Nos impulsions font partie de notre nature humaine, mais le Seigneur n'en tient jamais compte, parce qu'elles entravent la croissance spirituelle.

Remarquez comment s'y prend l'Esprit de Dieu pour mettre un frein à nos impulsions.

 

29oct

 

               Ses entraves touchent notre orgueil, nous font perdre la tête et nous poussent aussitôt à prétendre que nous avons raison. Il est compréhensible qu'un enfant soit impulsif, mais c'est désastreux chez l'adulte, homme ou femme; l'homme impulsif est toujours un enfant gâté.

               L'impulsion peut se transformer en intuition, si on se soumet à la discipline. La vie du disciple doit s'édifier uniquement sur la grâce surnaturelle de Dieu. Marcher sur les eaux est facile pour celui qui a du cran, mais c'est autre chose de marcher sur la terre ferme, en disciple de Jésus-Christ.

               Pierre marcha sur les eaux pour aller vers Jésus, mais dans une autre occasion il ne le suivit que de loin. Nous n'avons pas besoin de la grâce de Dieu pour rester fermes dans les moments de crise ; nos ressources humaines et notre fierté nous suffisent et nous permettent de faire face.

               Mais il faut le secours de la grâce surnaturelle de Dieu pour vivre en chrétien vingt-quatre heures sur vingt-quatre, accomplir une tâche monotone, vivre l'existence ordinaire et cachée du serviteur de Jésus-Christ.

               Par nature nous avons tendance à vouloir faire des choses sensationnelles pour Dieu. C'est une erreur, il nous faut être sensationnels dans les choses ordinaires, saints dans les rues misérables, parmi les gens médiocres, et cette vie-là ne s'apprend pas en un jour .

[ Oswald CHAMBER]

 

Ce que l’Esprit Saint produit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bienveillance, la bonté, la fidélité, la douceur et la maîtrise de soi.

(Galates 5:22 )

Méditation

Par | Le 14/10/2018

 

 

Ne laissez pas la blessure s’infecter !

 

“Pierre vint Lui demander : Seigneur, combien de fois pardonnerai-je à mon frère, lorsqu'il péchera contre moi ? “ Mt 18. 21

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Ce ne sont pas les conflits qui tuent les relations, mais le refus de les résoudre. Souvent un simple: “Je suis sincèrement désolé, pardonnez-moi et restons amis” suffit à apaiser la situation. Certaines personnes trouvent néanmoins difficile de les prononcer parce qu’elles n’acceptent jamais la responsabilité de la moindre faute. Or dans tout conflit on trouve une part de responsabilité des deux côtés. A quoi bon envenimer les choses en refusant de tendre la main le premier ? D’autres personnes ont grandi dans des foyers où la notion de pardon et d’oubli n’existait pas. Les conflits engendraient des dossiers soigneusement enregistrés dans la mémoire de chacun, et un jour ou l’autre, des paroles ou des actes ranimaient le conflit et ouvraient de nouvelles blessures. Si vous vous blessez et saignez, vous devez d’abord désinfecter la blessure, puis mettre un pansement pour permettre à la blessure de cicatriser. Plus tard le pansement doit être enlevé et jeté. Il en va de même pour toute blessure émotionnelle. Une fois que vous avez réglé la situation, ne revenez pas toucher la blessure. Laissez-lui le temps de cicatriser. Ne parlez plus des origines du conflit, des paroles déplacées qui ont été prononcées, des mauvaises interprétations dont vous vous êtes rendus coupables. Souvenez-vous que la confession et le pardon sont les deux remèdes prévus par Dieu pour restaurer les relations entre nous. La confession désinfecte la blessure, le pardon la cicatrise. Puis la cicatrisation s’achève et il est temps d’enlever le pansement. Bannissez de votre mémoire les paroles douloureuses qui ont été prononcées dans la chaleur du moment. Jetez le pansement et allez de l’avant. Sinon vous ressemblerez à cet homme qui disait à un ami : “Je voudrais tant que mon frère et sa famille viennent au mariage de ma fille.” - “Pourquoi ne viennent-ils pas ?” - “Nous ne nous parlons plus depuis des années.” - “Pourquoi ?” - “Nous nous sommes disputés violemment, il y a bien longtemps, mais j’ai oublié depuis la raison de l’altercation !”

 

Méditation

Par | Le 13/09/2018

Jésus eut pitié d'eux et toucha leurs yeux ; aussitôt, les deux hommes purent voir, et ils le suivirent.

(Matthieu 20. 34)

 

Nous portons généralement notre attention sur le miracle, au lieu de la porter sur l'attitude de ceux qui sont guéris. Et ceux qui furent guéris réagirent de différentes façons. Quelques-uns d'entre eux suivirent le Christ immédiatement, d'autres firent ce que Jésus leur dit de faire.

Qu'en est-il de nous ? Le Seigneur nous a aussi touchés, physiquement ou spirituellement. Comment avons-nous réagi ? Est-ce que nous le suivons ? Ou bien continuons- nous simplement à vivre comme si rien ne s'était jamais produit ?

Peut-être avons-nous choisi la voie moyenne en disant : Seigneur, je te suis reconnaissant et j 'ai l 'intention de te suivre, mais j 'ai deux ou trois choses a régler auparavant. Meubler la maison, tapisser les chambres, terminer ce nouveau projet, et ainsi de suite...

13sep2018

 

Plus on se propose de faire quelque chose, moins on a de chances de le terminer.

De manière significative, l'Evangile selon Luc mentionne le fait que sur dix personnes qui furent guéries de la lèpre par Jésus, une seule revint Le remercier. Et la question de Jésus fut la suivante : Tous les dix ont été guéris, n'est-ce pas ? Ou sont les neuf autres ? (Luc 17. 17).

Puisse le Seigneur n'avoir jamais besoin de constater que nous sommes parmi les neufs manquants !

[Irian Ratushinskaya]

 

 

 

 

 

Jésus l'enquête

Par | Le 10/08/2018

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Méditation

Par | Le 10/08/2018

La paille et la poutre !

Notre ami a quelque chose dans l'œil ! Bien que ce soit quelque chose de minuscule -Jésus l'appelle une paille- combien cela n'est-il pas douloureux et combien il importe de l'en débarrasser au plus vite ! C'est certainement notre rôle d'ami de faire tout pour l'enlever et il nous en sera des plus reconnaissants. Et, nous aussi, nous devrions lui savoir gré de nous rendre le même service.

Il semble donc bien que le passage de Mat. 7, 3-5 ne nous interdise pas de chercher à corriger la faute de notre prochain ; au contraire, il suggère que nous devons nous y employer ; et cela à n'importe quel prix. Il est vrai que l'accent repose avant tout sur la condamnation de l'esprit de jugement, mais, une fois que cet esprit est écarté, le passage se termine par :

« Alors, tu verras comment ôter la paille de l'oeil de ton frère » (Trad. littérale.: « tu verras clairement » ou « tu examineras » (note trad.).

Selon le Nouveau Testament, nous devons donc avoir un tel amour pour notre frère qu'il nous faut être prêts à faire n'importe quoi pour enlever de son oeil la paille qui trouble sa vue et l'empêche d'être béni. Il nous est dit de nous « reprendre les uns les autres », de nous « exhorter les uns les autres », de nous « exciter à la charité et aux bonnes oeuvres », enfin de nous « laver les pieds les uns des autres ». L'amour de Jésus répandu en nous nous pousse à venir au secours de notre frère.

Quelle bénédiction pour beaucoup, si nous acceptions de reprendre et d'exhorter nos frères en toute humilité, comme Dieu nous l'inspire ! On raconte qu'un certain Nicolas, de Bâle, se rendit jusqu'à Strasbourg pour y rencontrer le Dr. Tauler, alors prédicateur de renom dans cette ville. Quand il l'eut trouvé, il lui dit humblement : « Docteur, avant que vous puissiez accomplir une grande oeuvre pour Dieu, pour cette ville et le monde, il faut que vous mouriez à vous-même, à vos dons, à votre réputation et même à votre bonté... Lorsque vous aurez pleinement saisi le sens de la Croix, vous aurez une nouvelle puissance auprès de Dieu et des hommes ». Cette humble exhortation de la part d'un chrétien obscur et caché transforma la vie de Tauler ; il apprit effectivement à mourir et devint, entre les mains de Dieu, un des plus puissants instruments qui préparèrent la voie à Luther et à la Réforme.

QU'EST-CE QUE LA POUTRE ?

Tout d'abord, Jésus nous explique qu'il n'est que trop facile d'enlever la paille, le petit grain de l'œil de notre frère -le mot grec original signifie également une petite parcelle de sciure lorsqu'il y a dans le nôtre une poutre, c'est-à-dire un très gros morceau de bois. Si tel est le cas, nous ne saurions procéder à l'extraction de la paille chez l'autre, car notre propre vue est obscurcie ; ce serait donc de la pure hypocrisie.

Nous savons tous ce que signifie cette paille dans l'oeil de notre prochain : c'est une faute que nous croyons discerner en lui ; il se peut qu'il s'agisse d'un acte ou d'une attitude adopté à notre égard. Mais qu'est-ce que Jésus entendait par la poutre dans notre oeil ? Et si elle n'était pas autre chose que notre réaction peu charitable à la paille de l'autre ? Sans doute, ce dernier a des torts, mais notre manière de réagir est aussi un tort. La paille de son œil a provoqué en nous un ressentiment, une critique, de l'amertume ou de la mauvaise volonté -autant de variantes de la faute initiale : le manque d'amour. Et cela, nous dit le Seigneur, est infiniment pire que le tort minime qui l'a provoqué. La différence est la même qu'entre un grain de sciure et une poutre. Chaque fois que nous montrons du doigt notre frère en disant : « C'est sa faute », trois autres doigts de notre main sont dirigés contre nous, en signe d'accusation. Que Dieu nous pardonne les très nombreuses fois où, dans notre hypocrisie, nous avons voulu reprendre notre frère, sans nous rendre compte de l'énormité de notre propre faute.

Ne croyons pas, cependant, que la poutre soit nécessairement une réaction violente de notre part. Non, un début de ressentiment est une poutre, tout comme la première lueur d'une pensée mauvaise ou l'ombre d'une critique naissante. Ces éléments déforment notre vision et nous ne pouvons plus voir notre frère tel qu'il est, un bien-aimé de Dieu. Si donc nous lui parlons avec un tel obstacle dans notre cœur, cela ne fera que provoquer chez lui la même attitude dure, selon le principe humain qu'on nous « mesurera de la mesure avec laquelle nous aurons mesuré ».

DÉPOSONS LA POUTRE AU CALVAIRE

Non ! « Ote premièrement la poutre de ton œil ». Voilà la première chose à faire : reconnaître notre réaction peu charitable comme un péché. Puis aller à genoux au Calvaire, y contempler Jésus et voir ce que ce péché lui a coûté. Il nous faut nous repentir à ses pieds, être brisés tout à nouveau et accepter par la foi la purification par son sang, lui demander qu'il nous remplisse de son amour pour l'intéressé, selon sa promesse. Ensuite, notre devoir consistera très probablement à aller trouver notre frère dans une attitude de repentance, lui demandant pardon pour le péché qui a obstrué notre cœur, en témoignant de sa purification par le sang de Christ. Certains objecteront -et peut-être serons-nous tentés d'objecter nous-mêmes que le péché que nous confessons est bien inférieur à celui de l'autre, qu'il ne confesse pas encore. Mais nous sommes allés au Calvaire, nous y avons vu notre péché et nous ne pouvons plus comparer ce dernier avec celui de quelqu'un d'autre.

Après avoir ainsi débarrassé notre œil de la poutre, nous « voyons clairement » comment procéder à l'extraction de la paille chez notre frère. A ce moment, Dieu déversera sur lui et sur nous une lumière inconnue jusqu'ici ; peut-être verrons-nous même que cette fameuse brindille n'était qu'une illusion, ou encore une projection de ce qui entravait notre propre vue. Mais il se peut aussi que Dieu nous révèle au sujet de notre frère des choses cachées dont il n'avait pas conscience. Alors, sous la direction de l'Esprit, nous les lui montrerons humblement, afin qu'il puisse les voir lui-même et les apporter à la Source qui coule encore pour le péché, pour en être délivré. Il est fort probable qu'il nous laisse faire et, s'il est humble, il nous en saura gré; il verra qu'il n'y a pas de motif égoïste en nous, mais seulement de l'amour et de l'intérêt pour lui.

Si Dieu nous conduit à reprendre quelqu'un, ne nous laissons pas arrêter par la crainte. Ne cherchons pas non plus à imposer notre point de vue à tout prix ; disons simplement ce que Dieu nous met à cœur et laissons-Le faire le reste. C'est son œuvre et non la nôtre. Il faut du temps pour courber un cou raide. Et, lorsqu'à notre tour nous sommes repris, ne nous défendons pas et ne nous expliquons pas. Acceptons en silence, en remerciant celui qui nous reprend ; puis demandons à Dieu qu'il nous éclaire et, si notre ami a raison, soyons assez humbles pour le lui dire et louer Dieu ensemble. Nous avons grandement besoin les uns des autres ; il y a dans notre vie des points noirs que nous ne verrons jamais si nous ne permettons pas à Dieu d'employer nos frères comme des instruments pour nous éclairer.

Une étude de Roy Hession

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Annonces Août

Par | Le 06/08/2018

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Le Chrétien et la Dîme

Par | Le 27/07/2018

PAR LA FOI

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Le chrétien doit-il payer la dîme ?

Pour être clair : la question à laquelle je cherche à répondre ici, puisque le mot « dîme » est compris de bien des façons, est « Dieu a-t-il prescrit au chrétien de donner 10% de son salaire ? ».

Pour cela, je vous propose de faire un parcours théologique puis historique de la question pour ensuite apporter quelques réponses.

Parcours théologique

La dîme était un impôt de 10% des récoltes et du bétail que les Israélites devaient aux Lévites qui n’auraient autrement pas eu de quoi vivre (Nb 18:26, Dt 14:22). Elle avait, par ailleurs, un aspect rituel : tout comme le temple, le tabernacle et le pays promis étaient des lieux consacrés sous un régime de théocratie, de même 10% des récoltes du pays symbolisaient cette consécration (Lv 27:30). La dîme, enfin, était un signe de reconnaissance, antérieur même à Moïse (Gen 14:20).

Ainsi, la dîme était un impôt concernant les récoltes et le bétail, imposé aux Israélites pour l’entretien des Lévites, dans le cadre d’une théocratie et permettant d’exprimer sa reconnaissance.

En concernant les récoltes, les bétails et diverses autres choses, la dîme représentait bien plus de 10% du salaire. Le théologien Jacques Blandenier dans l’Ancien Testament à la lumière de l’Évangile estime que les dons moyens d’un Israélite seraient l’équivalent de 23% de leur salaire.

Pour ce qui est du Nouveau Testament, il aborde la question de la dîme exactement de la même manière : Hébreux 7:5 nous dit qu’il s’agit d’un impôt prélevé par les sacrificateurs sur le peuple juif, Hébreux 7:2,4,9 rapporte l’épisode où Abraham paye la dîme. Les Évangiles parlent aussi de la dîme quand le pharisien s’en vante auprès de Dieu dans sa prière (Luc 18:12) ou quand Christ maudit les pharisiens qui donnent la dîme mais néglige la justice et la compassion (Luc 11:42).

En dehors de ces occurrences, le Nouveau Testament ne parle pas de la dîme, mais parle beaucoup de la générosité.

Parcours historique

Les premiers chrétiens ne donnaient pas la dîme. Ils permettaient aux pasteurs de jouir de tous leurs biens, selon les prescriptions du Nouveau Testament mais ne leur donnaient tout d’abord pas de salaire, pour ne pas qu’ils soient tentés par l’amour de l’argent. Ils pratiquaient surtout la générosité envers les pauvres et l’argent donné à l’Eglise était en fait donnée à un diacre chargé des pauvres. Il en est de même dans le Nouveau Testament, les églises ne reçoivent pas d’argent si ce n’est en cas de pauvreté (aider les veuves, assister l’Eglise de Jérusalem, etc.)

Au Moyen-Âge, la dîme était un impot d’environ 7,5% des récoltes agricoles destiné à l’Église. Elle était destinée aux pauvres en partie mais aussi au maintient du culte par l’entretien du clergé. C’est Ambroise de Milan qui, le premier, en fait une obligation de conscience au IVème siècle, même si la pratique a pu exister localement à partir du IIIème siècle (des textes de Cyprien et Origène pourraient le laisser entendre). Au Moyen-Âge donc, la pratique s’est généralisée et est devenue une institution.

Les réactions à la Réforme ont été diverses, mais les protestants, surtout de tendance réformée, ont penché vers l’abolition de la dîme introduite au Moyen-Âge. On a d’ailleurs injustement accusé la Réforme d’appâter le peuple en lui promettant cette baisse d’impôt. Ces accusations sont la cause du maintient local et temporaire de la dîme dans certaines régions protestantes à la Réforme, pour faire taire les calomniateurs.

L’absence totale d’arguments

La dîme était un impôt payé dans le cadre d’une théocratie. Il faut donc de sérieux arguments pour pouvoir dire que cette dîme s’applique à un peuple qui ne vit plus en théocratie et qui dispose d’un sacerdoce universel. Or, il n’y a absolument aucun arguments. J’aimerai bien en avoir un ou deux à réfuter mais il n’y en a en pas, car une comparaison ne tient pas lieu d’argument. Dire « dans l’Ancien Testament on payait aux Lévites, dans le Nouveau Testament on paye à l’Eglise » n’est pas un argument mais une comparaison qui nécessite un argument pour être justifiée.

C’est un raccourci immense de passer de « nation théocratique d’Israël » à « Église », de « Lévites » à « Département des finances de mon église » et de « récoltes et bétails » à « salaire »; surtout quand aucun texte du Nouveau Testament ne vient même esquisser le début d’un tel parallèle au sujet de la dîme.

Je suis donc disposé à recevoir en commentaire des arguments pour, si besoin, compléter cet article. Mais, pour l’instant, je n’ai rien à répondre à ceux qui maintiennent la dîme comme commandement divin puisqu’il n’y a pas d’arguments en leur faveur !

Le danger de la dîme

Vous l’aurez donc compris, je ne pense pas que Dieu a prescrit aux chrétiens de donner 10% de leur salaire. Avant donc de parler de l’attitude que le chrétien devrait avoir, de la générosité et d’autres choses, j’aimerai donner 3 dangers que je vois au fait de dire aux chrétiens que la dîme est un commandement de Dieu pour eux alors qu’elle ne l’est pas.

TOUT EST À DIEU

Un des dangers de la dîme est de tuer la générosité. « C’est bon, j’ai donné mes 10%, maintenant je peux utiliser comme il me plaît les 90 autres % ». Tout votre argent doit être utilisé pour la gloire de Dieu. Vous devez être généreux en tout temps et sur tout vos biens. Christ ne s’est pas offert à 10% et c’est lui le modèle de notre générosité, pas la loi mosaïque (2 Cor 8:9).

Celui qui donne la dîme dans cet esprit, non seulement ne glorifie pas Dieu car la dîme n’est pas un commandement divin, mais il déshonore même Dieu en manquant de générosité. Ce n’est certes pas un péché de donner 10% de son salaire à son église locale ou aux pauvres de votre ville, mais cela ne vous dispense pas d’être généreux sur le reste !

LOI DIVINE ET LOI HUMAINE

La dîme pour le chrétien, comme nous le verrons, peut être bonne si elle est comprise comme loi humaine. Mais si nous la faisons passer pour loi divine, il s’agit d’une grave déviance. La Bible nous avertit très sévèrement sur le fait de rajouter à la Parole.

La question de la dîme, comme toutes les questions qui commencent par « le chrétien doit-il… » comporte un double risque : rabaisser une exigence de Dieu au rang d’une simple option, ou élever une loi humaine au rang de commandement divin s’imposant à notre conscience. Quelques soient les raisons qui nous poussent à le faire, il est toujours dangereux de présenter comme commandement divin ce qui n’est qu’une préférence humaine.

Obéir à Dieu, c’est lui rendre un culte. Si l’on croit rendre un culte à Dieu en obéissant à des lois humaines, cela revient à mal l’adorer et cela porte un nom : idolâtrie. Si vous donnez la dîme, je ne suis pas en train de dire que vous êtes idolâtres, je veux dire que ce qui plaît à Dieu dans votre don, c’est votre générosité et il l’a récompensera (2 Cor 9:6) mais il n’a pas prescrit de montant à votre générosité (si ce n’est qu’il vous a donné l’exemple d’un Messie qui a tout donné pour vous).

UNE FAUSSE SOLUTION

La remarque la plus triste que j’aie pu entendre sur la dîme, quand je faisais remarquer qu’elle n’était pas un commandement divin fut celle-ci : « quand on prêchait la dîme dans le passé, les églises ne manquaient pas de finance ».

Premièrement, je doute que cela soit vrai. Les églises ont toujours eu des difficultés financières. Deuxièmement, l’objectif du don du chrétien n’est pas que les églises ne manquent de rien mais que Dieu soit glorifié par notre générosité. Troisièmement, ce raisonnement est à l’antithèse de celui de Paul en 2 Corinthiens 8-9. Paul insiste sur le fait que chacun doit donner selon ce qu’il a résolu et sans contrainte (9:7) et semble être confiant sur le fait que pour autant les dons ne manqueront pas (9:8-15). Quatrièmement, tout l’or et la terre entière appartiennent au Seigneur, il a promis qu’il pourvoira pour son peuple, n’inventons pas des solutions humaines pour masquer notre incrédulité mais saisissons ses promesses dans la prière.

La « solution » au soit-disant problème des finances par la dîme est mauvaise. Dieu n’a pas besoin de notre argent mais se plait à voir notre générosité, c’est sur ce point que nous devrions insister (Phi 4:17).

Les forts, les faibles et les pharisiens

Paul a eu un comportement très instructif vis-à-vis de la circoncision. Face aux judaïsants troublant les Galates en rajoutant leurs commandements, il fut très virulent et déclara même maudits ces personnes. Face aux frères juifs faibles dans leur conscience, il fit circoncire Timothée, sachant que ceux qui sont forts ne doivent pas, par leur liberté, être une occasion de chute pour les faibles.

Je pense que nous devrions avoir la même attitude avec la dîme, nous qui sommes « forts » et savons que nous sommes libres à cet égard. « Être fort », pour Paul, ce n’est pas un motif pour s’élever au dessus des autres, bien au contraire.

La différence entre les faibles et les pharisiens n’est pas dans la pratique : les deux se faisaient circoncire. La différence est dans l’attitude. L’un est faible dans sa conscience et se sent sous une règle bien qu’il n’y soit pas réellement. Face à de telles personnes les forts doivent respecter ces frères tout en essayant de leur montrer, comme le fait Paul, qu’ils sont libres quant à ces préceptes. Mais face à ceux qui rajoutent à la Loi de Dieu et qui imposent cela à la conscience des autres, il faut se montrer inébranlable et ne pas leur céder un seul instant, car c’est l’Évangile et la liberté chrétienne qui sont attaqués ici. C’est tout le sujet de l’épître aux Galates.

Le fort pèche si, en ne payant pas la dîme, il pousse un faible à ne pas le faire contre sa conscience et sa conviction. Pousser un frère à agir contre sa conscience c’est le pousser à pécher. Cela n’empêche pas bien-sûr, de montrer au frère faible que telle règle qu’il pensait divine ne l’est en fait pas.

Mais nous pécherions aussi et mépriserions l’Evangile si nous laissions certains nous ravir notre liberté et se faire les tyrans de nos consciences.

La dîme comme loi ecclésiastique légitime

Une fois que nous sommes d’accord sur le fait que Dieu n’a pas prescrit la dîme, nous pouvons maintenant poser la question sous un autre angle.

En effet, sans prétendre qu’il s’agit un commandement divin, une église peut établir pour règle que ses membres contribuent à son fonctionnement et au bien des pauvres à hauteur d’une certaine proportion de leur salaire. Il s’agit alors d’une loi ecclésiastique et d’une tradition, qui n’est pas nécessairement mauvaise, si elle ne fait pas obstacle aux commandements divins et en étant clairement présentée comme une décision pratique de l’Église et non un commandement divin.

Ici, le chrétien devrait alors se soumettre et payer la « dîme », non pas comme s’il rendait un culte à Dieu mais pour conserver l’ordre établi. Sa générosité peut aussi s’y exprimer et ainsi un culte à Dieu sera rendu par cette loi ecclésiastique. Mais c’est bien la générosité qui est un culte et non pas telle somme versée. Toutefois, je ne recommande personnellement pas aux églises de faire cela puisque, comme nous le verrons, Paul a jugé bon que le don soit libre afin que la générosité ne soit que plus manifeste et glorieuse et puisqu’ainsi nous évitons les dangers mentionnés ci-dessus. Mais c’est à l’église locale de décider, pas à moi.

La générosité selon Paul

J’ai assez parlé de dîme, parlons maintenant de générosité, puisque c’est ici que le Nouveau Testament insiste et non sur une quantité chiffrée. Il y aurait trop de choses à couvrir sur l’ensemble du Nouveau Testament alors je me contenterai de dégager quelques principes sans les détailler, sur la base des chapitres 8 et 9 de la seconde épître aux Corinthiens.

ON PEUT DONNER MÊME QUAND ON EST PAUVRE

« Quoique très éprouvés par des tribulations, leur joie débordante et… leur pauvreté extrême ont produit avec abondance de riches libéralités » (8:2). Quel contraste étonnant ! La générosité peut produire de l’abondance à partir de la pauvreté extrême.

LE DON EST LIBRE ET PLEIN DE JOIE

« Joie débordante » (8:2), « de leur plein gré » (8:3), « comme chacun l’a résolu dans son coeur, sans tristesse ni contrainte ; car Dieu aime celui qui donne avec joie » (9:7). Paul est très clair : le don n’est pas forcé, la quantité est selon ce que chacun a résolu et la joie abonde.

LE DON EST UN PRIVILÈGE

Le don est un privilège et cela découle de ce que nous avons dit et de ce que nous dirons, les Église de la Macédoine l’avaient compris : « Ils nous ont demandé avec beaucoup d’insistance la grâce (ou « le privilège ») de participer à ce service en faveur des saints » (8:4).

LE DON EST L’EXPRESSION DE NOTRE APPARTENANCE AU SEIGNEUR

« C’est plus que nous n’avions espéré : ils se sont d’abord donnés eux-mêmes au Seigneur et à nous, par la volonté de Dieu » (8:5). Il faut se donner d’abord au Seigneur pour donner ensuite son argent.

LE DON N’EST PAS UN ORDRE, MAIS UNE ÉPREUVE DE NOTRE AMOUR

« Je ne dis pas cela pour donner un ordre, mais pour éprouver, par l’empressement des autres, la sincérité de votre amour » (8:8)

LA GÉNÉROSITÉ EST UN EXEMPLE COMMUNICATIF

On le voit par les versets 8:1-5, l’exemple des Macédoniens est comme un exemple excitant, dans une sainte et saine compétition de l’amour, les Corinthiens à entrer dans cette oeuvre de grâce.

LE DON EST UNE RÉPONSE DE RECONNAISSANCE À CHRIST

« Car vous connaissez la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ, qui pour vous s’est fait pauvre de riche qu’il était afin que par sa pauvreté vous soyez enrichis » (8:9). Si en Christ nous avons toutes les bénédictions spirituelles, à combien plus forte raison devrions nous assister son peuple des bénédictions matérielles.

LE DON EST UN PAS DE DISCIPLE

Cela suit du verset que je viens de citer, non seulement nous répondons au Christ, mais nous l’imitons et annonçons sa générosité, son Evangile et son pardon gratuit par ce moyen. Paul aurait pu nous donner ici en exemple les Israélites et leur dîme, mais il ne le fait pas. Il préfère nous donner un exemple bien plus glorieux.

LE DON EST UN ACTE, PAS UNE PROMESSE

Les versets 10-12 nous apprennent que les Corinthiens s’étaient engagés à donner, Paul leur rappelle que les paroles ne servent à rien si elles restent seules, il est temps d’agir !

LE DON EST UN PRINCIPE D’ÉQUITÉ

C’est ce que les versets 13-15 nous disent, les Corinthiens aident les chrétiens de Jérusalem et les Corinthiens seront aidés à leur tour en cas de soucis. De la sorte, il y a équité entre chrétiens, même entre églises.

LE DON EST ORGANISÉ

Il est certes bon de donner spontanément, mais nous voyons que les chrétiens savaient aussi être organisé à ce sujet. Dans le Nouveau Testament, il est question de délégués qui récoltent les dons, de listes de veuves aidées avec des critères précis d’âge et de situation, de collecte un jour par semaine, etc.

LE DON NE DOIT PAS SE FAIRE CONTRE LE TÉMOIGNAGE MAIS AVEC SAGESSE

Dans les versets 16-24 du chapitre 8, Paul parle non seulement d’organisation mais aussi de témoignage. L’organisation est faite pour éviter les calomnies qui arrivent bien vite dès qu’il est question d’argent : « Nous voulons éviter qu’on nous blâme au sujet de cette abondante collecte dont nous avons la charge; car nous recherchons ce qui est bien, non seulement aux yeux du Seigneur, mais aussi aux yeux des hommes » (8:20,21).

LE DON RECEVRA SA RÉCOMPENSE

« En fait, celui qui sème peu moissonnera peu, et celui qui sème en abondance récoltera en abondance » (9:1).

LE DON FAIT ABONDER LA JUSTICE

« Il augmentera les fruits de votre justice » (9:10).

LE DON PRODUIT LA RECONNAISSANCE

Ce don « aura pour résultat des actions de grâces envers Dieu » (9:11)

LE DON POUSSE LES CROYANTS À GLORIFIER DIEU

 

Méditation

Par | Le 17/07/2018

LE CHAMBON-SUR-LIGNON  TERRE  DE JUSTES

1

 

L'Eternel est ma lumière et mon salut : de qui aurai-je peur ? L'Eternel est la force de ma vie : de qui aurai-je frayeur ? Psaume 27, 1

Quand une armée camperait contre moi, mon coeur ne craindrait pas. Quand mon père et ma mère m'auraient abandonné, l'Eternel me recueillera. Psaume 27, 3 & 10

Christianisme vécu

Plusieurs livres et films ont récemment fait connaître l'histoire du Chambon-sur-Lignon de 1940 à 1945. Dans ce village de Haute-Loire, environ 5000 Juifs, principalement des enfants, ont été accueillis et mis à l'abri des persécutions. Avec discrétion, ils étaient répartis dans les fermes souvent pauvres des alentours où ils étaient nourris et entourés d'affection.

 

2

 

Durant les années qui suivirent, ces actes de courage et d'humanité sont restés plutôt cachés. En fait ceux qui avaient ouvert leurs maisons, et leurs coeurs, considéraient cela comme normale. Aux journalistes qui venaient se renseigner, une femme âgée avait l'habitude de répondre en ouvrant sa Bible. Elle lisait ces paroles de Christ : "J'ai eu faim, et vous m'avez donné à manger ; j'ai eu soif, et vous m'avez désaltéré ; j'étais étranger, et vous m'avez accueilli ; j'étais nu, et vous m'avez vêtu ; j'étais infirme et vous m'avez visité" (Matthieu 25, 35-36). Elle expliquait avec simplicité et conviction que Dieu demande d'aimer son prochain comme soi-même. C'est ce qu'ils avaient fait.

 

Derrière ce dévouement se cachait une foi solide, bâtie sur une connaissance sérieuse de la Bible. Voilà pourquoi ces personnes osaient prendre des risques pour en sauver d'autres. Et surtout, voilà pourquoi elles ont su rester discrètes et humbles. Au-delà de leur courage et de leur bonté, elles avaient un seul motif : être fidèles à Dieu.

3

Annonces Juillet

Par | Le 29/06/2018

Annonces

Le Cadeau du Rabbin

Par | Le 25/06/2018

Le cadeau du rabbin

 

L’histoire du cadeau du rabbin.
C’est l’histoire d’un monastère qui traverse des temps très difficiles. Pourtant il
fut un temps où c’était un grand ordre, mais depuis de nombreuses années
déjà ce monastère perd petit à petit de sa grandeur.
Au moment de l’histoire, l’unique bâtiment qui reste et qui est presque en
ruines, n’abrite plus que 5 moines. L’abbé et les quatre autres qui ont tous
plus de 70 ans. Vraiment un ordre entrain de mourir.
Dans la forêt qui entoure le monastère il y a une petite hutte qu’un rabbin
d’une ville voisine utilise parfois comme ermitage. L’Abbé décide un jour d’aller
rendre visite au Rabbin espérant qu’il pourra lui donner de bons conseils pour
sauver sa communauté.
Le rabbin accueille chaleureusement l’abbé dans sa hutte. Mais quand l’abbé
lui explique le but de sa visite, le rabbin ne peut que s’apitoyer avec lui “je sais”
– “la foi quitte les gens, dans ma ville c’est la même chose, de moins en moins
de gens viennent à la synagogue”.
Les deux hommes partagent calmement des pensées profondes et puis vint le
temps des adieux. “Je suis vraiment enchanté de vous avoir rencontré après
toutes ces années, dit l’abbé au Rabbin, mais je n’ai quand même pas vraiment
atteint l’objectif de ma visite, vous n’auriez pas au moins un tout petit conseil à
nous donner pour sauver notre monastère ?
Non je suis vraiment désolé dit le Rabbin, je n’ai aucun conseil à vous donner,
la seule chose que je puisse vous dire est que le Messie est l’un de vous. »
Lorsque l’abbé revint au monastère, ses frères moines se rassemblèrent autour
de lui pour lui demander : « Eh bien, qu’a dit le rabbin ?
— Il n’a pas pu nous aider, répondit le père abbé.Nous n’avons fait que pleurer
et lire la Torah ensemble. La seule chose qu’il m’ait dite, comme je prenais
congé –une chose très mystérieuse-, c’est que le Messie était l’un de nous.
J’ignore ce qu’il voulait dire. »
Pendant les jours, les semaines, les mois qui suivent, les moines essayent tous
de comprendre la signification de ce qu’avait dit le Rabbin. Le Messie est l’un
de nous. Nous qui ? Est-ce que cela voudrait dire l’un de nous – l’un des moines
du monastère ?
Dans ce cas là il voulait sûrement dire l’Abbé.
Il a été notre leader pendant plus d’une génération. Ou alors cela pourrait être
le Frère Thomas, c’est certainement un saint homme. Oui cela pourrait être
Frère Thomas aussi – mais certainement pas Frère Jean – car il est souvent
casse pieds, toutefois il faut avouer, que bien qu’il nous agace pas mal, il a
pratiquement toujours raison.

Dans tous les cas sûrement pas frère Paul – il est tellement passif,
complètement inexistant, mais en même temps il a ce don de sentir quand
quelqu’un a besoin de lui et comme par miracle il apparaît à son côté.
Peut être que Paul pourrait être le Messie. Bien sûr le Rabbin ne pouvait pas
penser que cela pouvait être moi – ça c’est tout à fait impossible. Je suis un
homme tout à fait ordinaire. Mais supposons que ce soit moi.
Petit à petit les moines commencent à se traiter mutuellement avec un très
grand respect au cas où l’un entre eux serait le Messie. Et chacun se traite avec
un grand respect au cas où il serait lui même le Messie.
Comme le Monastère se trouve au cœur d’une forêt – la chapelle, bien qu’en
ruines, est souvent visitée par des gens qui viennent dans la forêt pour pique-
niquer. Les visiteurs commencent à être très sensibles à « l’atmosphère » qui
se dégage des 5 moines. Et comme ils trouvent cette atmosphère très
apaisante et agréable, ils reviennent de plus en plus souvent, emmenant des
amis dans la forêt pour pique-niquer, jouer, se promener et prier.
Au fil des mois et des années des jeunes hommes qui visitèrent le monastère
discutèrent plus longuement avec les vieux moines.
Au bout d’un certain temps, l’un de ces jeunes demanda s’il pouvait se joindre
à eux. Puis un autre. Et encore un autre. En quelques années, le monastère
devint à nouveau un ordre florissant, et grâce au cadeau du rabbin, un lieu
vibrant de spiritualité.
Maintenant prenons du temps pour réfléchir au sens profond de cette histoire.
Qu’est-ce qu’elle me dit à moi personnellement ? Le point central de ce passage
(Clé) v 7 aimons-nous… puisque Dieu nous a tant … si nous nous aimons les uns
les autres v11

Que devons-nous faire si nous aimons Dieu ?

Nous aimer les uns les autres

D’après la lecture de la première lettre de (1Jean 4.7-21)

Baptême de Florent !

Par | Le 15/06/2018

Bapteme 1

Vous êtes invités, Dimanche 08 juillet 2018 au pique-nique en commun à Arjuzanx chez la famille Marilleau et à être témoin du baptême de Florent à 14h


Le baptême fait partie des dernières volontés du Christ (Mt 28.19).
Il fut le premier acte constitutif de l’Église. Donné aux disciples du Christ comme signe et symbole de leur unité.
Le Baptême (du verbe grec ancien Βαπτίζ ειν = baptizein, fréquentatif du verbe
Β άπτειν baptein, «plonger dans un liquide») est un rite ou un sacrement symbolisant la nouvelle vie du croyant chrétien.
Morts par rapport à leur ancienne vie caractérisée par le péché, les nouveaux chrétiens ressuscitent dans une nouvelle vie avec Christ (conversion).
Cette cérémonie est un acte d'obéissance public par lequel le chrétien rend témoignage qu'il a cru à la grâce de Dieu pour le pardon de ses péchés et le don du Saint-Esprit.

Méditation

Par | Le 09/05/2018

Rom 12 2

 

Comment en bénéficier au maximum !

“Soyez transformés par le renouvellement de votre intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu...” Rm 12.1-2

Lire ces lignes ne suffit pas : apprenez à les vivre ! Soulignez les mots qui vous interpellent. Ecrivez dans la marge les premières pensées qui vous viennent à l’esprit. Faites-en votre cahier secret où vous pourrez consigner vos émotions et vos réactions. Pour en bénéficier au maximum, vous devez y trouver : 1- Une pensée à méditer, une vérité précieuse à laquelle vous pourrez réfléchir le reste de la journée. Paul a dit à Timothée : “Réfléchis à ce que je te dis, car le Seigneur te donnera de l’intelligence en toutes choses” (2 Tm 2. 7). Plus vous méditerez Sa Parole, plus intense sera la révélation qu’Il vous accordera de Sa vérité. 2- Un verset à garder en mémoire, un verset qui devrait illustrer la vérité que vous venez de découvrir. Si votre désir est de jouir de relations plus profondes avec Dieu, apprenez par coeur tel ou tel verset de Sa Parole. Ecrivez ce verset sur une carte et gardez-la sur vous toute la journée, afin de lire ce verset aussi souvent que possible. 3- Une question à approfondir. Cette question devrait vous faire réfléchir sur les implications pratiques de la vérité que vous avez découverte, et en quoi elle devrait changer votre vie. Consigner vos pensées par écrit vous permettra de mieux les analyser. 4- Un comportement à adopter. Apprendre une vérité ne sert à rien si cette connaissance ne débouche pas sur un nouveau comportement. En quoi ce que vous avez lu aujourd’hui changera-t-il votre vie, votre manière d’agir ? Jacques a écrit : “L’homme qui aura plongé les regards dans la loi parfaite, la loi de la liberté, et qui aura persévéré, sans rien oublier, mais agissant en conséquence, celui-là sera béni dans toutes ses entreprises” (Jc 1. 25). Votre vie vaut un temps de réflexion, ne croyez-vous pas ? Alors, prenez le temps de faire cela chaque jour !

Je vous invite donc, frères, à cause de cette immense bonté de Dieu, à lui offrir votre corps comme un sacrifice vivant, saint et qui plaise à Dieu. Ce sera là de votre part un culte spirituel. Ne vous conformez pas au siècle présent, mais laissez Dieu vous transformer en vous donnant une intelligence nouvelle pour pouvoir discerner la volonté de Dieu: ce qui est bon, ce qui lui plaît, ce qui est parfait.
(Romains 12:1-2)

Marie Durand : résister même enfermé dans une tour !

Par | Le 11/04/2018

Le 15 juillet, c’était l’anniversaire de la naissance de Marie Durand (1711-1776), j’en profite donc pour vous raconter son histoire ! Un exemple de persévérance dans l’épreuve.
Son histoire en bref

Marie Durand naît après la révocation de l’édit de Nantes de parents protestants. Officiellement les protestants étaient censés revenir au catholicisme. Mais les parents de Marie recevaient dans leur maison une assemblée clandestine. Sa mère est alors arrêtée alors que Marie n’avait que 4 ans, elle ne la reverra plus.
Plus tard, son frère, Pierre Durand, pasteur du « désert* » est recherché à cause de son activité pastorale. Mais puisqu’il est introuvable, c’est Marie qui va être arrêtée et emprisonnée parce que la soeur d’un pasteur protestant, finalement comme un dommage collatéral.
Son père, Étienne, sera aussi emprisonné par la suite. Pierre, le frère, finira par être arrêté puis pendu à Montpellier en 1732.
Marie, 19 ans, est enfermée dans la tour de Constance avec d’autres femmes de tout âge.Il suffisait d’abjurer sa foi pour être libéré. Mais elle se révèle être celle qui encouragera les autres dans leur foi, les soutenant pour qu’elles n’abjurent pas.
Jean Monod dira « l’héroïsme de la patience » (La croix de 11 avril 1863 ) : même si elle n’est pas connu pour des actes héroïques ou des actions coup de poings, le fait de ne pas abandonner sa foi en échange de sa liberté et parce qu’elle est décrite comme celle qui encourageait les autres dans cette épreuve, elle deviendra une figure de la résistance protestante.
L’une de ces femmes a gravé dans la pierre le mot « REGISTER » (résister en patois). « L’inscription « RESISTER » gravée sur la margelle du puits de la prison, est attribuée sans vraie certitude à Marie Durand, mais elle symbolise pour le peuple protestant la foi et l’exhortation à l’espérance de ces témoins au temps du Désert. » (citation du Musée protestant).
Marie sera libérée 38 ans après et finira sa vie dans la maison familiale.
(*Désert : On appelle le Désert le temps de la clandestinité pour la religion réformée, entre l’édit de Fontainebleau (1685) et l’édit dit « de tolérance » de 1787. Ce terme fait référence à la traversée du désert par les Hébreux après la sortie d’Égypte. Il s’agit en réalité de lieux isolés munis de guetteurs pour conjurer le risque d’arrestation et de condamnation. (définition sur Musée du désert http://www.museeprotestant.org/glossary/desert/ ) )

Pour nous aujourd’hui

Je sais que la vie n’est pas facile, que tout ne se passe pas comme vous le voudriez, mais le prix que certains ont payé pour que nous vivions notre foi avec tant de liberté me rappelle encore et toujours que j’ai peu de raison de ne pas servir Dieu.
Rester enfermée dans une tour pendant 38 ans parce que son frère est pasteur c’est wow ! Dans beaucoup de pays encore la foi coûte la liberté de millions d’individus comme elle a coûté la vie de français il a quelques siècles.
J’ai encore plus de bonheur et de reconnaissance à vivre ma liberté dans ce pays. J’espère ne pas faire de cette liberté un prétexte pour l’oisiveté et les plaisirs de cette vie mais que ma vie serve réellement pour l’oeuvre de notre Roi.
 

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