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Une année se termine et une nouvelle commence ou le Seigneur t’invite malgré les nombreuses agitations de la vie de tous les jours à ne pas t’inquiéter, mais à Lui faire connaître tous tes besoins par des prières et des supplications, accompagnées d’actions de grâces (Ph 4.6).

Que tout au long de cette année 2021 tu lui demandes le vouloir et le faire pour éviter les chutes, et que la bonne nouvelle de son évangile inonde ton cœur de Sa lumière pour que tu persévères sur le chemin de la sanctification (Hébreux 12.14).

Je te souhaite une nouvelle année renouvelée par la grâce et l’Amour de Christ !

Aujourd’hui, si l'évolution de notre culture ou de notre société en pleine crise modifie et altère Noël  et le  vide bien souvent de son contenu, en tant que chrétiens, nous voulons renouer avec la signification chrétienne et partager avec vous la joie de cette fête.

Noël, est une fête chrétienne célébrée partout dans le monde, évènement festif et joyeux, qui assemble, rassemble, quel que soit nos horizons, origines et générations, Noël re-unit dans bien des pays.

Noël, fête de la lumière, fête de la joie, de la famille, mais, c'est avant tout Emmanuel, Dieu venu parmi les siens, en la personne de Jésus-Christ, célébré avec plus ou moins de proximité ou de distance de son sens chrétien. C’est un message universel de paix, d'unité et d’amour, dépassant notre entendement et notre espérance.

Aujourd’hui, saisissons-nous toute la portée de cet événement dont personne ne conteste l'historicité ? Comme le disait Voltaire : « L’univers m’embarrasse, car je ne puis penser que cette horloge existe et n’aie pas d’horloger. » Notre raison nous dit : OUI, il y a quelqu’un là-haut.

Oui, la fête de Noël est la fête de la naissance, c'est-à-dire de la venue de Jésus-Christ dans ce monde prenant la forme d'un petit enfant pour venir vivre et mourir au milieu des hommes pour le pardon de leurs péchés.

Or, en cette période de fête on peut être dans l’interrogation et se poser des questions du genre: Qui est Jésus-Christ? – D'où vient-il? – Où et comment est-il né? – Quelle était la raison de sa venue parmi nous?

La réponse à toutes ces questions se trouve dans la Bible, la Parole de Dieu. Les quatre Evangiles en particulier donnent des renseignements clairs à ce sujet.

Alors, en ce Noël 2020 très particulier, réfléchis,  qui est JÉSUS pour toi !

Joyeux Noël à  vous tous

Aumônier Maurin

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 [...] vivez comme la Bonne Nouvelle du Christ le demande. [...] Alors je saurai que vous restez solides, très unis entre vous, et que vous luttez ensemble et d'un même coeur, pour garder la foi que la Bonne Nouvelle apporte.

(Philippiens 1.27)

Trouver un sens à sa vie, c'est un moteur essentiel de notre comportement. J’ai envie que ma vie compte pour quelque chose. En vérité, ma vie a du sens parce que Dieu m'a créé (e). Oui, la vie a un sens. Il existe une visée supérieure : partager l'amour de Dieu avec autrui en répandant la Bonne Nouvelle. L'apôtre Paul encourageait les chrétiens à être unis dans cet objectif, et cela reste tout aussi vrai aujourd'hui. Lorsque nous transmettons l'amour de Dieu, nous faisons quelque chose de hautement significatif.

Toutefois, il se peut que je ne trouve guère de sens à ma vie tant que personne n'exprime de l'amour pour moi. Si mon conjoint me consacre du temps, de l'énergie et des efforts, j'ai le sentiment d'avoir de la valeur. Mais il est étonnant de constater que lorsque je décide d'aimer mon/ma partenaire et de donner ma vie pour lui/elle, ce sentiment est encore renforcé. Pourquoi ? Parce qu'il y a plus de joie à donner qu'à recevoir.

Le Christ est notre exemple. Il a donné sa vie pour l'Église (Éphésiens 5.25) ; c'est bien pourquoi Dieu « souverainement élevé » (Philippiens 2.9). L'une de vos plus importantes contributions à la cause du Christ, c'est tout simplement d'aimer votre conjoint.

Père, je te remercie de donner du sens à ma vie. Je veux servir tes desseins pour moi et partager ton amour avec les autres. Aide-moi à commencer par aimer mon conjoint de manière désintéressée. Ainsi, il/elle trouvera davantage de sens à sa vie.

Voyez : le Père nous aime tellement qu'il nous appelle ses enfants, et c'est vrai, nous sommes ses enfants!

1 Jean 3.1

Souvent, l'amour conjugal peut nous faire passer d'une faible estime de soi à une saine estime de soi. L'amour introduit une différence dans la façon dont nous nous percevons.

En réalité, bien sûr, nous avons tous une grande valeur du seul fait que nous sommes créés à l'image de Dieu. L'apôtre Jean dit bien que Dieu nous appelle ses enfants parce qu'il nous aime profondément. La Bible utilise aussi l'image de la brebis. Le Psaume 100.3 dit : «Reconnaissez que le Seigneur est Dieu. C'est lui qui nous a faits et nous sommes à lui. Il est notre berger, nous sommes son peuple, son troupeau. » En peu de mots: nous sommes aimés et précieux, nous ne sommes pas isolés, nous sommes pris en charge. Voilà un très beau message qui valorise tout croyant.

Valorisé ? Tout le monde, hélas, n'a pas le sentiment de l'être. Pourtant, dans le mariage, nous pouvons être l'instrument de Dieu pour que notre partenaire se sente valorisé (e). Le meilleur moyen d'y arriver, c'est de l'aimer et de lui transmettre la vérité divine. Parler le langage d'amour de notre conjoint et maintenir plein son réservoir d'amour contribuent à le/la rassurer sur sa valeur. D'ailleurs, si mon conjoint m'aime, c'est parce que je le vaux bien !

Connaissez-vous le langage d'amour que privilégie votre partenaire, ce qui lui permet de se sentir aimé (e) ? Alors demandez à Dieu le talent de bien parler ce langage, que ce soit le contact physique, les paroles valorisantes, les moments de qualité, les cadeaux ou les services rendus. Regardez votre partenaire s'épanouir pour devenir la personne que Dieu veut qu'elle devienne. L'amour change tout.

Père céleste, merci de nous autoriser à t'appeler Père! Tu nous as adoptés comme tes enfants, et tu prends soin de nous tendrement, comme un berger prend soin de ses brebis. Merci de nous valoriser ainsi. Aide-moi dans mes efforts pour transmettre ce même message à mon conjoint à travers les expressions de mon amour.

Jésus les regarde tous avec colère, il est triste parce qu'ils ne veulent pas comprendre. Il dit à l'homme : « Tends ta main » L'homme tend sa main et elle est guérie!

 

Evangile de Marc chapitre 3 verset 5

                  Certains chrétiens se montrent très critiques quant aux émotions. Vous avez déjà dû entendre une déclaration de ce genre : «Méfiez-vous de vos émotions. C'est la foi, et non ce qu'on ressent, qui est la voie de la croissance spirituelle. » Pourquoi un tel discrédit sur nos émotions ? En Marc 3, nous lisons que Jésus a ressenti de la colère et de la tristesse, et cela pour une bonne raison.  

                 C'était le sabbat, et alors que jésus était dans la synagogue, il remarqua un homme avec une main paralysée. Il en eut compassion et il guérit l'homme, mais tous les pharisiens qui l'observaient ne pensaient qu'au fait que Jésus avait violé leurs lois sabbatiques. La colère et la tristesse de Jésus par rapport à leur réaction étaient entièrement appropriées et elles étaient le reflet de celles du Père. Peu d'entre nous iraient condamner Jésus pour avoir exprimé ces émotions-là. Alors, pourquoi nous condamner nous-mêmes ?

                    Dieu nous a donné des émotions en vue de la croissance, de la maturité, de l'épanouissement et du plaisir. Les sentiments ont été faits pour être nos alliés, et ils peuvent servir de signaux importants. Quand nous ressentons un trouble, cela nous indique que quelque chose mérite attention. Prenons-le comme le voyant du tableau de bord qui s'allume quand la voiture a besoin d'huile. Nous ne maudissons pas ce voyant : nous traitons le problème sur lequel il nous alerte. Pourquoi ne pas agir de même avec nos émotions ?

                     Quand vous éprouvez un sentiment négatif, en particulier s'il s'agit de votre conjoint, arrêtez-vous un moment et déterminez la vraie nature du problème. Si vous posez un acte constructif, cette émotion aura atteint son but.

Seigneur, merci pour les émotions. Tu nous as faits à ton image, comme des êtres sensibles. Aide-moi à regarder mes émotions comme un cadeau. Veuille me donner la sagesse de discerner le problème derrière l'émotion et à le traiter avant que la violence de mes sentiments ne blesse mon conjoint.

Maintenant, ceux qui sont unis au Christ Jésus ne peuvent plus être condamnés. En effet, quand quelqu'un est uni au Christ Jésus, la loi pour lui, c'est l'Esprit Saint qui donne la vie. Cette loi m'a libéré de la loi du péché et de la mort.

 Romains 8.1-2

Une des réalités de la société contemporaine, c'est que beaucoup de couples viennent au mariage avec une expérience sexuelle préalable, soit l'un avec l'autre, soit avec d'autres partenaires. Notre culture voudrait nous faire croire que l'expérience sexuelle avant le mariage donne une meilleure préparation à celui-ci. Néanmoins, les études sur la question ne viennent pas toujours confirmer cette opinion.

De plus, l'expérience sexuelle antérieure peut constituer une barrière à l'accomplissement de l'intimité sexuelle dans le mariage. La réaction chrétienne à de telles barrières consiste à confier ses écarts et à s'accorder le pardon réciproque.

Ces très beaux versets tirés de Romains 8 nous rappellent que rien n'est inaccessible à la grâce et au pardon de Dieu. Si vous êtes en Christ et si vous reconnaissez vos fautes, vous êtes pardonné et délivré du passé. Certaines cicatrices du passé peuvent rester définitivement, mais les cicatrices guéries peuvent servir comme rappels de la grâce et de l'amour de Dieu. L'acceptation des cicatrices et le pardon mutuel sont une étape sur la voie de l'épanouissement sexuel réciproque.

Seigneur, tu connais le rôle que mon passé a joué dans notre relation. Veuille pardonner mes péchés et aide-moi à repartir à zéro, pardonné(e) et prêt(e) à développer une relation sexuelle plus saine avec mon/ma partenaire.

Comme elle est merveilleuse, ta tendresse, petite soeur, ma fiancée! Elle est plus délicieuse que le vin! L'odeur de tes parfums est plus agréable que tous les parfums précieux.

Cantique des Cantiques 4.10

J'aimerais donner quelques pistes pour faire de la relation sexuelle une Joie mutuelle. J'insiste sur le terme mutuelle. En matière de sexualité, la notion de plénitude intense à la fois du côté du mari et du côté de la femme, est le minimum des intentions de Dieu. Quelles sont alors les lignes de force qui nous mènent à cette satisfaction mutuelle ?

D'abord, une attitude saine envers la sexualité. Pour toutes sortes de raisons, certaines personnes ont des points de vue très négatifs sur l'intimité sexuelle, y compris dans le cadre du mariage.

La réponse aux attitudes négatives commence par une étude de ce que la Bible dit de la sexualité. Dans la lettre de Paul  aux Corinthiens chapitre 1 verset 7, il considère qu'elle représente un aspect important du mariage. Si vous lisez entièrement le Cantique des cantiques, vous verrez que la sexualité fidèle est célébrée en détail comme un don de Dieu.

 Prendre conscience de cela a de quoi vous libérer. Après tout, Jésus a dit: «Si vous restez fidèles à mes paroles, [...1 vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres.» (Jean 8.3 1-32)

Ensuite, la prière. Demandez à Dieu de transformer votre vision de la sexualité en quelque chose de positif. Des points de vue positifs conduisent à un comportement positif.

Père, tu sais qu'il m'arrive de lutter contre une attitude négative en matière de sexualité. Mais je lis dans ta Parole qu'elle est saine et bonne. Aide-moi à le croire de tout mon cœur. Guide-moi dans mes conversations avec mon conjoint et dans mes efforts pour grandir dans cet aspect de notre mariage.

C'est ainsi que nous avons travaillé à la reconstruction de la muraille ; nous l'avons réparée jusqu'à mi-hauteur sur toute sa longueur, car chacun s'y était mis de tout son coeur.

Néhémie 3.38

Dans    votre couple, quel est votre objectif commun ? Peut-être s'agit-il d'un  foyer qui tourne rond, avec  une relation    harmonieuse et un certain  sens de  l'équité. Récemment,    une    femme était dans   mon bureau,  déplorant que  son  mari ne l'aide pas dans les responsabilités du  ménage   : «Nous travaillons tous les deux à plein temps, disait-elle. Mais il  s'attend à ce que je fasse tout dans la maison pendant qu'il se détend  en regardant la télé. Eh bien moi aussi, j'ai peut-être besoin de me  détendre. » Il est clair que ce couple n'avait pas réparti les tâches

pour  atteindre un objectif   commun.

 

            Les joueurs d'un club  sportif ne remplissent  pas tous les   mêmes fonctions, mais ils ont le  même but. Cela  était tout aussi vrai quand Néhémie    conduisit les Israélites à rebâtir le rempart autour de Jérusalem.  Certains reconstruisaient les portes, d'autres transportaient les matériaux, d'autres  encore montaient  la garde   pour repérer ceux qui cherchaient à saboter  le travail. Les individus avaient des tâches séparées, mais ils étaient réunis par un même objectif : refaire de Jérusalem

une cité sûre.

            Si nous voulons  de l'harmonie et de l'intimité dans notre relation, alors nous devons faire chacun  notre part du travail. Un conjoint qui a l'impression de se faire avoir a peu de chances d'être disponible  dans l'intimité. Pourquoi ne pas demander  à  votre partenaire : «Est-ce que tu  penses que nous  formons  une bonne   équipe  dans la  maison ? » Sa réponse  orientera vos actions.

Père, merci pour le bel exemple de travail d'équipe qu'on voit dans le livre de Néhémie. Je veux garder à l'esprit notre objectif ultime, mon  conjoint et moi essayant de nous accorder sur les tâches à accomplir dans le foyer. Aide-moi à faire ma part de bon coeur et avec amour.

   Deux valent mieux qu'un,  parce qu'ils ont  un bon salaire  pour leur travail. Car, si   

   l'un tombe, l'autre relève son compagnon; mais quel malheur  pour celui qui est seul  

   et qui tombe, sans avoir un autre pour le relever!

     

      (Ecclésiaste 4.9-10)

A  la maison, je passe l'aspirateur et je fais la vaisselle. Et vous, que faites-vous chez vous ? « Qui fait quoi ? », voilà une question à laquelle chaque  couple  doit répondre.  De  mon  point de vue, les dons et les capacités de chaque  personne  doivent  être pris en compte. Il se peut que l'un soit plus doué que l'autre pour certaines tâches. Pourquoi ne pas s'offrir les services du joueur le plus qualifié dans chaque domaine ?

 

             Cela ne signifie pas qu'une  fois que l'un a accepté une  responsabilité, l'autre ne proposera jamais son aide pour cette tâche. L'amour cherche à rendre service et le fait souvent. Dans l'Ecclésiaste, Salomon s'est exprimé clairement sur la valeur du travail d'équipe. En tant que couple, nous  pouvons faire davantage de choses que  nous n'en ferions comme    deux individus séparés, parce que nous    sommes là pour nous entraider. Les Écritures ne stipulent pas dans le détail ce que chacun a à faire, mais elles nous encouragent à nous accorder sur la réponse.

             Le   prophète Amos a  écrit : «Est-ce que deux    hommes   marchent ensemble   quand ils n'ont pas décidé de le faire ? » (3.3) La réponse, c'est qu'ils marcheront mal et pas très loin. Je vous encourage à continuer  à négocier jusqu'à ce que  vous vous accordiez   bien sur ce que chacun  a à faire dans la maison.

Seigneur, merci parce que mon  conjoint et moi nous pouvons fonctionner en équipe.       Aide-nous  à trouver la meilleure tâche pour chacun, et aide-nous  à nous épauler  mutuellement  en travaillant pour le  même but.

 Celui qui dissimule ses fautes ne  réussit pas. Mais celui qui les confesse et les délaisse trouve de la compassion.

   (Proverbes 28.13)

Des   excuses qui portent requièrent la volonté de changer de  comportement.  Ce verset affirme nettement  que lorsque  nous ne  reconnaissons pas nos torts — que ce soit envers Dieu ou envers notre conjoint — nous  ne saurions nous attendre à  un bon résultat. Mais lorsque  nous reconnaissons  vraiment (lorsque  nous «confessons  ») les choses  qui blessent et que nous nous préparons à faire ce qu'il faut pour que cela cesse (« les délaisser »), le pardon devient possible.

            Je me souviens  de Joël dont la   femme, Lucie, était   extrêmement négative. Quoi que dise Joël, Lucie le contredisait  systématiquement. Au cours de  nos entretiens, je m'aperçus que  Lucie envisageait  tout en termes de noir  et blanc, bien et mal. En conséquence,  si elle était en désaccord avec  Joël, cela ne pouvait pas être une divergence d’opinions : il fallait que son idée à lui soit mauvaise.

            Cela  a pris du temps, mais  au bout  du  compte   Lucie s'excusa de son attitude négative et proposa d'amorcer un  changement. Elle apprit à dire: « C'est une façon intéressante de considérer cela. » Ou: «  Ça mérite réflexion. » Elle apprit à partager ses idées comme des opinions plutôt que comme   des dogmes.  Elle apprit à dire : « Voilà comment je vois les choses... » Joël eut la liberté de pardonner à sa femme quand il la vit essayer de changer sincèrement. Des excuses efficaces peuvent

sauver un mariage.

    Mon   Dieu, c'est difficile de reconnaître mes structures mauvaises, mais je sais que     

    j'offense mon conjoint toujours de la même manière. Veuille me donner le courage de   

    confesser ces travers et de m'en détourner. Et lorsque c'est celle/celui que j'aime qui

    m'offense, aide-moi Seigneur à être miséricordieux et à pardonner.

Changez  donc votre vie, détournez-vous de vos fautes, et vous ne risquerez plus de tomber dans le mal. Abandonnez toutes vos actions  mauvaises, changez vos cœurs et vos esprits.

 (Ézéchiel 18.30-31)

Nous   avons tous besoin d'apprendre à demander pardon, et cela pour une  simple raison : nous commettons  tous des erreurs. De temps en temps, tous, nous offensons les gens que nous aimons le plus. Quand nous présentons  des excuses, nous espérons que la personne que nous avons offensée nous  pardonnera. Nous  pouvons  faciliter cela si nous associons à nos excuses un engagement  à nous repentir et à changer. Une  dame   me partagea un jour   « je ne veux pas me  contenter de paroles; je veux voir des changements. Quand il montre qu'il a l'intention de changer, je suis toujours disposée à lui pardonner.»

  

Toute repentance  véritable commence dans le cœur. La décision de changer  montre  que nous ne cherchons plus des excuses et que nous ne minimisons  pas notre comportement. Au  contraire, nous assumons la pleine responsabilité de nos actes. Comme le dit le texte biblique ci-dessus, nous laissons derrière nous notre attitude pécheresse et nous recherchons  un  cœur nouveau et un esprit nouveau. Seul Dieu peut nous les donner. Il peut renouveler en nous le désir de changer notre façon d'agir. Il peut nous aider à faire mieux. Lorsque nous faisons part de notre désir de changer, notre conjoint peut avoir un aperçu de notre cœur. Cela conduit fréquemment  au  pardon.

          Père, quelle magnifique promesse tu as faite de nous donner un

          cœur nouveau et un esprit nouveau. Change mon  cœur, ô  mon

          Dieu, et aide-moi à changer de comportement. Je veux le faire

          savoir à celle/celui que j'aime afin qu'elle/il puisse me faire

          pleinement confiance.

À ce moment-là, Jean-Baptiste  paraît dans le désert de Judée. Il annonce : « Changez votre vie (repentez-vous)! Oui, le Royaume  des cieux est tout près de vous! » [...] Faites donc de bonnes actions pour montrer que vous avez changé votre vie!

 

(Matthieu 3.1-2,8)

 

 

Une     dame m'a dit   récemment : «Nous  nous  accrochons   toujours sur les  mêmes vieilles histoires. Ça fait trente ans que nous  sommes mariés, et j'en ai assez de ses excuses. Je veux qu'il change.»  Cette femme  voulait que  son mari  se repente.  Le mot repentance  signifie «faire demi-tour ».  Dans le contexte d'une    demande de pardon, cela signifie que je regrette  profondément la souffrance qu'a causée   mon comportement,   et que je choisis d'en changer.

 

             Jean-Baptiste a prêché aux foules qu'elles devaient se repentir, c'est- à-dire se détourner de leurs péchés et se tourner vers Dieu.   Lorsque Jésus a débuté son ministère, il tenait le même discours.  Comme  nous le voyons dans le  verset 8 ci dessus, la preuve de notre   changement intérieur réside dans nos actes.  Quand  Christ  règne dans  nos vies, nous ne sommes   pas très heureux  de retomber   continuellement  dans les mêmes travers. Au  lieu de cela, nous implorons l'aide divine pour modifier nos habitudes.

 

            Lorsque  nous blessons notre conjoint, nous  devons reconnaître que ce que  nous avons  fait est mauvais et que de simples excuses ne suffisent pas à régler la situation. Il nous faut encore décider de faire le nécessaire pour changer nos actes afin de ne plus l'offenser toujours de la même   manière. Pourquoi   ne prendrions-nous  pas cette résolution envers celui ou celle qui nous est le plus proche ? La repentance  est l'élément vital d'une authentique demande   de pardon.

 

  Seigneur, je sais que je dois faire davantage que de présenter de simples excuses, il faut  

  que je me détourne des mauvais schémas qui gouvernent ma relation à  mon conjoint. Je

  veux changer, mais j'ai besoin de ton aide. S'il te plaît, donne-moi la force de me repentir.

 

Tu regardes le bout de paille qui est dans l'œil de ton frère. Mais le  tronc d'arbre qui est dans ton œil, tu ne le remarques pas! Pourquoi donc?  [...] Homme faux! Enlève d'abord  le tronc d'arbre qui est dans ton œil! Ensuite, tu verras assez clair pour enlever le bout de paille dans l'œil de ton frère!

 

 Matthieu 7.3, 5

 

 

En   tant que conseiller conjugal, je suis arrivé à la conclusion suivante : chacun voudrait bien que son conjoint change.  «On   pourrait vivre un mariage heureux   s'il m'aidait un peu plus à la maison. » Ou encore : «Notre mariage serait génial si elle voulait bien faire l'amour plus d'une fois par mois. » Il veut qu'elle change, et elle veut qu'il change. Résultat : tous les deux se sentent frustrés et amers.

 

            Les paroles de Jésus dans  Matthieu 7 illustrent  admirablement  ce problème. Nous  croyons  discerner clairement les défauts de l'autre, et nous déployons  des tas d'efforts pour tenter de les rectifier. Mais en réalité, nos propres fautes nous aveuglent. Et si nous n'avons pas traité nos propres manquements,   nous n'avons  aucune  légitimité à critiquer ceux de notre conjoint.

 

             Il existe une meilleure voie : commencer par soi-même. Reconnaître qu'on n'est pas parfait. Confesser à son conjoint ses  manquements les plus évidents et certifier qu'on veut changer. Demander qu'il/elle fasse chaque  semaine une proposition qui   nous aiderait à devenir une meilleure épouse/un meilleur   mari. Et faire de son  mieux pour  changer. Il y a bien des chances pour que votre conjoint en fasse alors autant.

 

   Père, il est tellement plus facile de me concentrer sur les défauts de mon  conjoint  

   que de  m'occuper  des miens.  Veuille me  donner le courage de me regarder  en

   face honnêtement. Aide-moi en ce  jour  à changer une chose  qui va faire de moi

   un meilleur compagnon/ une meilleure compagne dans le mariage.

Seigneur, tu regardes jusqu'au fond de mon cœur et tu me connais. Tu sais quand je m'assois et quand je me lève, longtemps à l'avance,  tu sais ce que je pense. [...] Tu me connais parfaitement. Pour moi, c'est trop beau, cela dépasse tout ce  que je peux   comprendre.

 

(Psaumes 139.1-2, 6)

 

Ces   versets sont parmi les  plus appréciés des Écritures parce qu'ils révèlent  que  Dieu  nous  connaît de l'intérieur et de l'extérieur. Il connaît  nos pensées, nos sentiments, et les raisons de nos actes. Nous sommes bien incapables de saisir ce niveau de    compréhension, et encore  moins de  le reproduire. Voilà pourquoi la révélation de soi est si importante en  couple.

 

            Nous   avons évoqué le  partage des désirs et des sentiments,  mais il est tout aussi important d'avoir un  partage  sur le  comportement. Votre conjoint  peut observer votre attitude, mais il/elle peut se fourvoyer si vous ne  donnez pas  d'explications. Par exemple, ma femme peut constater que je me suis assoupi  pendant qu'elle me parlait. Il serait très utile pour moi de dire : «Je me suis assoupi en t'écoutant. Excuse-moi.  J'avais pris un  comprimé contre le mal de tête, et ça me fait dormir. Ce n'est pas que je ne veux pas écouter ce que tu as à me dire. » Cette explication l'aide à comprendre mon comportement sans se tromper.

 

            Il peut être très utile d'expliquer votre comportement  à l'avance. «J'ai prévu  de tondre la pelouse dès que je serai rentré du foot. D'accord? Je t'aime.  » Du coup,  elle n'a pas à se tourmenter tout l'après-midi  sur l'herbe qui est trop haute, pendant que vous  êtes parti jouer au foot. Elle sait quelles sont vos intentions.

 

 

            Révéler   un comportement passé, cela peut également être une source  de renseignements  très profitable. «Aujourd'hui, je suis passé chez  le marchand de meubles et j'ai regardé une chambre. Ça m'a vraiment  plu, et je pense que c'est une bonne  affaire. J'aimerais bien que tu y jettes un coup d'œil. » Quand vous expliquez ce que vous avez fait en rapport avec une  décision ou une  requête, cela aide votre conjoint à  traiter l'information de manière appropriée. Tout cela favorise la compréhension mutuelle  et une bonne intimité de couple.

 

Seigneur  Jésus, merci parce que tu nous connais intégralement et que  tu nous   aimes  quand  même. Aide-nous  en tant que couple à aspirer à une connaissance plus   profonde de l'autre. Veuille nous encourager  dans notre apprentissage du dialogue sur nos comportements.

PARTAGER SES ASPIRATIONS

 

Une  personne qui attend trop longtemps quelque chose se décourage.

Mais un désir réalisé est comme un arbre qui donne la vie.

    PROVERBES 1 3. 1 2

 

 J'ai écrit ces jours derniers sur la révélation de soi; nous avons évoqué le partage des  expériences et des sentiments. Aujourd'hui, j'aimerais parler du partage  des aspirations.  Dans toute relation sentimentale, manquer   au   partage de nos désirs est source de beaucoup   d'incompréhension  et de frustration. Attendre  du partenaire qu'il/elle satisfasse vos désirs inexprimés, c'est demander l'impossible et cela rend la déception  inévitable. Si par exemple vous voulez  que votre conjoint fasse quelque chose de particulier le jour de votre anniversaire, eh bien dites-le. N'attendez pas de lui/d'elle qu'il/elle lise dans vos pensées !

 

 

 

 

 

            En  Proverbes 13.12, le roi Salomon a verbalisé un portrait saisissant des désirs satisfaits et insatisfaits. Évidemment, ce ne sont pas tous nos souhaits quotidiens  qui arrivent à nous rendre malades s'ils ne sont pas accomplis, mais l'idée de fond est que lorsque les aspirations bonnes, saines  sont remplies, c'est la joie qui peut en résulter. Pourquoi ne voudriez-vous  pas faire cela pour  votre conjoint? Et  pourquoi votre conjoint ne voudrait-il/elle pas faire cela pour vous ?

 

            Porter vos souhaits à la connaissance de votre conjoint est un aspect vital de la révélation de soi. Il y a plusieurs déclarations qui manifestent ce  qu'on désire : « Je voudrais que... », «je souhaite que... », « tu sais ce  qui me ferait  vraiment plaisir ? » ou « j'aimerais bien que... » Si vous  exprimez  vos désirs, cela donne une chance à  votre conjoint d'y accéder. Vous  n'exigez pas : vous demandez. Vous n'avez pas à superviser ses décisions. Vous pouvez clairement énoncer  ce que vous aimeriez. C'est un pas vers l'intimité.

 

    Père, aide-moi à faire part de mes désirs plus ouvertement. Je ne veux pas me montrer exigeant, mais je veux révéler davantage de moi-même (et aussi ce qui me tient vraiment à coeur) à la personne que j'aime. Veuille bénir dans notre relation la volonté de répondre aux aspirations de l'autre.

Le Seigneur rend  des jugements justes, il fait justice aux gens sans  défense. Il a découvert ses projets à Moïse et ses grandes actions au peuple d'Israël.

 

 

PSAUMES 103.6-7

 

 

Que connaissez-vous de l'art de se révéler à autrui ? Tout cela a commencé   avec Dieu. Dieu s'est révélé à nous à travers les prophètes, les Écritures, et par excellence à travers le Christ. Comme le dit le verset  cité ici, il s'est révélé aux Israélites de l'Antiquité à travers ses actions. Ils l'ont vu à l'œuvre quand il les guidait pour sortir d'Égypte et pour entrer en Terre  promise, et ce faisant, ils ont beaucoup appris sur lui.  Si Dieu n'avait pas choisi de se révéler, nous ne le connaîtrions pas.

             Le même principe vaut pour le  mariage. Savoir se révéler  nous  amène   à connaître les idées, les aspirations, les frustrations et les joies  de chacun. Bref, c'est la voie de l'intimité. Pas d'intimité sans révélation de soi. Alors,  comment apprendre l'art de se révéler ?

             On   peut    commencer par apprendre  à parler en son   nom propre. Les experts en communication   parlent de déclarations en « je » au lieu de déclarations  en  «tu ». Par exemple : «Je suis déçu (e) que tu ne m'accompagnes    pas  au dîner d'anniversaire de ma  mère  », c'est très différent de : «Tu   m'as encore  déçu (e) en ne  venant pas  au dîner d'anniversaire de  ma  mère. » Quand  vous  mettez  l'accent sur votre réaction, vous révélez vos propres sentiments. Viser les actes de l'autre est une accusation.  Les affirmations en «tu » favorisent les querelles, les affirmations en « je » favorisent la communication.

 

 

   Père, aide-moi à  me souvenir que si je me révèle davantage, c'est le premier  pas   

   vers une plus grande intimité avec celle/celui que j'aime. Merci de t'être révélé à  

   nous, et veuille me donner le courage de partager ce que je suis avec mon conjoint.

 

Je vous donne un   commandement nouveau : aimez-vous les uns les autres. Oui, aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés.  Ayez de l'amour les uns pour les autres. Alors tout le monde saura que  vous êtes mes disciples.

 

(Evangile de Jean chapitre 13, verset 34-35)

 

 

Qu'est-ce que  votre conjoint vous demande  le plus fréquemment ?  Voilà un indice courant pour  saisir chez une personne son langage  de l'amour. Vous avez pu croire que c'était du harcèlement, mais en  réalité, votre partenaire cherche à vous faire comprendre ce qui lui permet de se sentir aimé (e).

 

 

            Par  exemple, si votre conjoint vous demande souvent de venir faire une promenade  après dîner, de faire un pique-nique, d'éteindre la télé pour-discuter, ou de partir en week-end ensemble, il/elle vous demande du temps à lui consacrer en particulier. Une épouse me disait : « Je me sens négligée et mal aimée parce  que mon mari passe rarement   du temps  avec moi. Il me fait de jolis cadeaux pour mon anniversaire et il s'étonne du fait que ça ne m'enthousiasme pas. Les cadeaux n'ont pas beaucoup de sens quand on  ne se sent pas aimé. » Son mari était sincère et il essayait de prouver son amour, mais il ne parlait pas son langage de l'amour à elle.

 

            Comme   le verset ci-dessus nous le montre, Jésus a enseigné à ses  disciples à s'aimer mutuellement comme il les avait aimés. Comment Dieu nous aime-t-il ? A la perfection et en nous comprenant complètement. Il nous connaît, et il sait comment nous pouvons faire l'expérience de son amour. De ce côté-ci du paradis, nous ne pouvons jamais aimer parfaitement, c'est évident. Mais la découverte du langage de l'amour qui convient à votre conjoint est une étape importante dans la bonne direction.

 

 

Seigneur, merci parce que tu me connais parfaitement et que tu m'aimes parfaitement. Aide-moi à faire vraiment attention à ce que mon  conjoint me demande le plus souvent. Donne-moi la sagesse d'interpréter cela correctement, de sorte que je fasse mieux passer mon  amour auprès d'elle/de lui.

N’écris rien dont tu aies à rougir dans les moments de suprême solitude. La mort plutôt que la tricherie ou le mensonge.

- Cioran

 

Beaucoup d’hommes compliquent leur existence et s’inventent des destins. Mais à quoi bon tricher ? Ce qu’ils veulent c’est aimer et être aimés. 
- Albert Camus

 

Moïse dit à Dieu, si tu ne marches pas avec nous, ne nous fait pas sortir d’ici….
- Exode 33.15

La tentation de tricher. Je ne parle pas ici d’une partie de cartes, de politique ou de nos rapports avec le fisc; non, de façon beaucoup plus basique, plus intime, je veux parler de notre tendance maladive à tricher dans nos relations. Cela fait partie de ces choses que l’on ne nous apprend pas, mais que nous découvrons rapidement par nous-mêmes et dont nous usons, pour ne pas dire abusons, dans tous les domaines de notre vie relationnelle.

Nous trichons avec l’image que nous essayons de donner de nous-mêmes, nous trichons dans l’expression de ce que nous ressentons réellement, nous trichons dans nos affirmations d’aimer ou de ne pas aimer, nous trichons encore avec l’évaluation de qui nous sommes vraiment. Nous préférons contempler l’image retouchée de celui que nous aimerions être plutôt que de faire face au miroir, nu et en pleine lumière.

Les conséquences sont destructrices. Tout d’abord, il y a la peur d’être démasqué, d’être percé à jour, d’être reconnu comme un faussaire. Cette peur érige une barrière infranchissable entre nous et ceux que nous aimerions rencontrer, que ce soit dans le couple, dans la famille, dans notre cercle d’amis…

Ensuite, il y a le malaise, le mal-être généré par le vide qui sépare ce que nous sommes réellement de ce que nous prétendons être. Ce sentiment d’être un imposteur, non content de nous couper des autres, nous sépare de nous-mêmes, nous déconnecte de notre véritable identité. Ces tricheries, plus ou moins bien camouflées, nous entrainent dans un cercle vicieux, qui nous aspire toujours plus profondément dans le mensonge et la dissimulation.

Comme l’on pourrait s’y attendre, la triche s’étend aussi à notre relation avec Dieu. Aussi peu subtils qu’un enfant qui affirme à ses parents qu’il n’a pas touché le chocolat, alors qu’il en a plein les mains, le visage et les vêtements, nous nous approchons de Dieu, prétendant que nous y arrivons, que nous ne faisons pas trop mal, et puis que nous ferons mieux demain…

Et non contents de tricher dans nos face-à-face avec lui, nous trichons aussi sur la réalité de son action dans nos vies et dans nos communautés. Nous enjolivons les histoires, nous tirons les ficelles des marionnettes du paraître, pour tenter de donner l’impression de la vie… C’est pitoyable et cela ne trompe pas grand monde.

Il existe pourtant une autre voie, un chemin étroit, mais qui, rapidement, va se révéler plus confortable et plus agréable: la voie de l’authenticité, de la vérité, de l’abandon du contrôle de notre apparence, celui de la transparence quant à nos échecs et nos faiblesses.

Nous pouvons, nous devrions, refuser de tricher, imitant en cela Moïse qui dit bien fort à l’Éternel : si tu ne viens pas avec nous, nous n’allons nulle part ! Nous resterons sur place jusqu’à ce que mort s’ensuive à moins que tu nous ouvres un véritable chemin. C’est le choix qu’a fait le prophète Élisée lorsqu’avant de prier pour demander que le feu du ciel consume son offrande, il l’arrose copieusement à plusieurs reprises. En refusant la tricherie, il se met en danger, mais il proclame bien fort: plutôt être ridicule devant tout le monde que de faire semblant.
C’est aussi l’attitude de Paul lorsqu’il répond à ceux qui lui reprochent de ne pas être à la hauteur, de ne pas être un véritable apôtre, en affirmant simplement: je suis ce que je suis… sa grâce me suffit, je n’ai aucun besoin de ressembler à quelqu’un d’autre.

Pour cette année à venir, faisons le choix, pas comme une bonne résolution, mais comme une hygiène de vie, de ne pas tricher. Évidemment, cette idée nous terrifie. C’est justement par là que cela commence ! Ne trichons pas, apportons nos peurs d’être vrais, nos craintes de ne pas y arriver, nos angoisses d’être démasqués et découvrons, petit à petit, la paix, la joie, la tranquillité d’une vie où l’on a renoncé à faire semblant… une vie où nous assumons le risque d’être un peu ridicules, avant d’être appréciés pour notre authenticité. Laissons celui qui n’a jamais triché nous accompagner dans cette démarche ; savoir qu’il nous aime tels que nous sommes est la clé pour progresser sur ce sentier d’honnêteté.

Heureux de commencer une nouvelle année avec vous, mes chers amis; votre amour et votre amitié me donnent la possibilité d’être simplement moi, sans éclat et sans exploits, mais pourtant accepté.

Philip

“Frères et sœurs, ne dites pas de mal les uns des autres.” (Jacques 4.11)

 

Critiquer les autres engendre trois conséquences négatives :

 

1- C’est un péché et Dieu se doit de punir tout péché. Quand Aaron et Miriam critiquèrent Moïse pour s’être marié avec une Ethiopienne, Dieu frappa Miriam de la lèpre. Aaron,évidemment s’empressa de demander pardon à Dieu et Moïse intercéda pour Miriam, demandant à Dieu de la guérir (Nm 12. 11).

 

2- Critiquer nous isole des autres en particulier de ceux que nous aimons. Bien que Dieu ait pardonné à Miriam, elle dut assumer une conséquence de son péché : “Si son père lui avait craché au visage, ne serait-elle pas couverte de honte pour une semaine ? Eh bien, qu’elle soit exclue du camp pour une semaine aussi ! Ensuite seulement elle sera autorisée à y rentrer” (Nm 12. 14). L’esprit critique est l’équivalent de la lèpre. Ne soyez pas étonné si les autres prennent leurs distances et vous évitent.

 

3- Critiquer nous empêche d’aller de l’avant et affecte ceux qui nous entourent. Le peuple entier fut obligé de rester sur place pendant toute la semaine d’isolement de Miriam (Nm 12. 15). Pensez aux conséquences que les critiques constantes de parents peuvent avoir sur leurs enfants !

Si vous êtes porté à critiquer, réfléchissez à la cause de votre attitude, car vous n’êtes pas né ainsi. Vos parents vous ont-ils élevé en vous critiquant sans cesse, sous prétexte qu’ils voulaient le meilleur pour vous ?

Apprenez plutôt à encourager vos enfants, et sortez de ce cercle vicieux. Etes-vous fiers de vos réussites au point de ne voir que les défauts des autres ?

Ou au contraire critiquez-vous les autres pour cacher vos propres limitations ? Dans tous les cas, souvenez-vous que Dieu a dit : “Ne jugez pas, afin de ne pas être jugés.

 

Car… c’est avec la mesure avec laquelle vous mesurez qu’on vous mesurera” (Mt 7. 1-2).

 

FIDÉLITÉ

 

            Ma ferme  attente et mon  espérance sont que  je n'aurai  honte de rien, mais que maintenant  comme toujours, Christ  sera glorifié dans mon corps, avec une pleine assurance...

                                          Philippiens 1, v.20

 

   Tout ce  que je puis, pour qu'Il règne dans toute sa gloire ! «  Mon désir ardent et mon espoir  étant que je n'aie jamais honte de  rien. » Nous serons couverts  de honte si nous  ne cédons pas  à Jésus sur le point précis où II nous demande de le

faire !

 

 

    « Tout, je veux tout faire, dit Paul, pour qu'Il triomphe. C'est une  question de volonté et non de  raisonnement,  une capitulation de la volonté, une capitulation absolue et irrévocable sur ce point particulier. Ce qui nous retient, c'est que nous  nous  préoccupons  par-dessus tout, de nous-mêmes,  en prétendant  avoir  égard aux  autres.  Nous  reculons devant l'obéissance totale, sous prétexte que d'autres en souffriront. En raisonnant ainsi nous accusons Dieu de ne pas  comprendre le prix de  l'obéissance.  Soyons tranquilles ! Dieu  est au courant. A  nous d'êtres fidèles,  ne pensons plus qu'à  une chose : Tout, pour qu'Il règne.

   Comment      pourrions-nous hésiter  devant  le Dieu très saint? « Qu'importe la vie ou la mort e nous dit Paul. Il est résolu à ne jamais reculer, quoi que Dieu lui demande. L'ordre de Dieu   produira une tempête   dans notre  vie, si nous ne cédons  pas, lorsqu'Il nous parle avec douceur. Il veut  que nous  nous  donnions tout entiers pour Lui. 

   Ainsi dans  son amour  II nous place devant le  grand choix : pour ou contre Lui!  Si vous  en êtes là, abandonnez votre  volonté à Dieu, irrévocablement, totalement.

 

                                                                                                          [ Oswald CHAMBERS ]