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LE FÊTARD

On vient dire au roi David : « Le Seigneur o béni la famille d'Obed- Edom et tout ce qui est à lui, à cause du coffre sacré. » Alors David va chez Obed-Édom. Il fait amener Je

coffre à la « Ville de David », au milieu des cris de joie.[ ...] Puis il danse de toutes ses forces pour le Seigneur.

(2 Samuel 6.12, 14)

Aucun être humain n'est juste, même pas un seul ! Personne n'est intelligent, personne ne cherche Dieu! Tous ont quitté le bon chemin, ils sont tous corrompus. Personne ne fait le bien, même pas un seul !

            (Romains 3.10-12)

 

 

Aimer, qu'est-ce que c'est? Maintenant, nous le  savons : Jésus a donné  sa vie pour nous. Donc,  nous aussi, nous devons   donner notre vie pour nos frères et nos soeurs.

1 Jean 3.16

 

Venez, mes fils, écoutez-moi! Je vous apprendrai la crainte du Seigneur.

Psaumes 34.11

 

Si nous avons des enfants, comment pouvons-nous leur transmettre un héritage positif ? Un héritage est une sorte de legs transmis de génération en génération. Sur le plan légal, un héritage est un ensemble de biens personnels légués par acte notarié. Mais un héritage au sens plein dépasse de loin l'aspect matériel, et son effet est en général beaucoup plus profond. Ce que nous léguons va avoir une influence très forte sur la vie de ceux qui viennent après nous.

 

Les héritages les plus importants ne sont pas financiers mais psychologiques, spirituels et moraux. Ils gravitent autour de la personnalité de l'individu qui les laisse.

Les héritages du passé exercent une influence sur l'avenir d'une famille. Nous connaissons tous des familles ayant des réputations durables de bon caractère (gentillesse, honnêteté, honorabilité). À l'inverse, nous connaissons tous des familles qui ont reçu en partage un héritage peu reluisant sur le plan du caractère et du comportement (éventuellement la malhonnêteté, une éthique de travail douteuse ou encore une vie relationnelle lamentable). Même si nous aimons croire qu'un individu peut surmonter tous les handicaps, l'héritage que nous recevons peut peser lourdement sur nos vies.

Le Psaume 34 évoque l'héritage par excellence que nous pouvons léguer à nos enfants : leur apprendre à aimer et servir le Seigneur. Nous le faisons certes par la lecture et le dialogue, mais surtout par l'exemple. Que devez-vous modifier dans votre existence ou dans vos relations de couple afin de laisser à vos enfants un héritage satisfaisant ?

 

Père, il est bon de prendre le temps de réfléchir sur ce que je transmets à mes enfants, et sur la cohérence

que cela a avec les enseignements que je souhaite leur laisser. Veuille me montrer où il faut que je change.

Guide-moi dans ma recherche d'un héritage valable à laisser à mes enfants.

 

 

Tout ce que vous faites, faites-le de bon cœur, comme pour le Seigneur, et non pour des hommes. En effet, vous le savez, le Seigneur va vous récompenser : vous recevrez les biens qu'il garde pour son peuple. Le Maître, c'est le Christ, c'est lui que vous servez. 

      (Colossiens 3.23-24) 

 

Le message chrétien nous prescrit de servir le Christ en servant autrui. Comme le dit le verset 23, nous devrions tout faire comme si nous le faisions pour le Seigneur, c'est-à-dire de bon cœur, joyeusement et avec enthousiasme. 

Nous avons tous la vision idéale de notre partenaire nous demandant: « Que puis-je faire ce soir pour te donner un coup de main? » ou : « Comment puis-je te faciliter la vie cette semaine ? » Mais en réalité, nous sommes nombreux à avoir été élevés dans des foyers où nous devions nous battre pour avoir notre place. Nous n'avons pas appris à donner du prix au service des autres. Comment peut-on développer une mentalité de service lorsqu'on a grandi dans une famille où c'était chacun pour soi? 

 

Considérons votre famille d'origine, celle dans laquelle vous avez été élevé. Sur une échelle de 0 à 10, où placeriez-vous votre père en matière de serviabilité envers votre mère ? 0, cela signifie qu'il n'a jamais levé le petit doigt pour l'aider ; 10, qu'il était presque au niveau du Christ en matière de serviabilité. Ensuite, placez votre mère sur la même échelle. Dans quelle mesure s'est-elle montrée serviable ? Intéressons-nous à vous maintenant : où vous situez-vous ? Penchez-vous plutôt du côté paternel, ou du côté maternel ? Avez-vous encore de la marge pour vous améliorer, ou bien êtes-vous plutôt celui qui rend toujours service à son conjoint? 

 

Père, je n'ai pas toujours envie de rendre service à mon conjoint. Parfois, je n'ai pas l'impression qu'il/elle le mérite, surtout si je ne suis pas payé(e) de retour. Je sais bien que ce n'est pas la bonne attitude. Veux-tu m'aider à penser à servir les autres comme si je te servais, et m'inciter à réagir avec enthousiasme?

 

 

   L'amour [...] n'est pas jaloux, il ne se vante pas, il ne se gonfle pas d'orgueil. 

   L'amour ne fait rien de honteux. Il ne cherche pas son intérêt, il ne se met pas en colère,

   il ne se souvient pas du mal. 

   (1 Corinthiens 13.4-5 )

 

Pourquoi les gens se querellent-ils ? Pour faire bref : par entêtement. 

Quand nous nous querellons, voilà en gros ce que nous disons : « C'est moi qui ai raison. Si tu ne fais pas comme j'ai dit, je vais te pourrir la vie. » Le querelleur s'acharne à faire prévaloir son point de vue. 

 

 

Les négociateurs ont une attitude différente. Ils disent : « Je suis sûr qu'on peut arranger ça d'une façon qui sera positive pour tous les deux. Réfléchissons-y ensemble. » Ils recherchent une solution gagnant-gagnant. Ils commencent par respecter les idées du partenaire et par se mettre en quête d'une solution au lieu de vouloir remporter une controverse. 

 

Les Écritures disent que l'amour « ne cherche pas son intérêt ». 

De plus, l'amour n'est pas orgueilleux, c'est pourquoi il ne considère pas qu'il a forcément raison. En vérité, l'amour induit la recherche  de l'intérêt de l'autre personne. Philippiens 2.4 dit: «Que chacun de vous, au lieu de considérer ses propres intérêts, considère aussi ceux des autres. » . 

« Qu'est-ce qui te paraît le mieux ? », telle est la question de l'amour.

 

 

Père, je veux cesser d'être un querelleur et je veux devenir un négociateur. Aide-moi à penser d'abord à mon conjoint et ensuite seulement à moi-même. Aide-moi à ne pas exiger ce que je veux mais à rechercher une solution qui sera viable pour nous deux. J'ai besoin de ton secours pour lutter contre mon égoïsme foncier.

 

 

Commencer une dispute, c'est provoquer une inondation. Arrête-toi avant que la querelle éclate.  (Proverbes 17.14) 

 

Pourquoi est-il si important de résoudre les conflits ? Parce que les conflits non résolus se dressent comme un obstacle à l'unité du couple. Les conflits surgissent à partir des sujets sur lesquels il y a divergences, quand chacun des deux pense avoir raison. Si nous n'arrivons pas à trouver un moyen terme, nous devenons des ennemis au lieu d'être des coéquipiers, et la vie devient un champ de bataille. 

 

 

Le proverbe  ci-dessus nous rappelle que démarrer une querelle ou une polémique peut fréquemment nous mener là où nous n'avions pas prévu d'aller.  Il est toujours préférable d'essayer de résoudre les choses avant qu'elles ne s'enveniment. Rares sont les gens qui aiment se bagarrer. Par conséquent, si le conflit se poursuit, tôt ou tard il y en a un qui abandonne et qui s'en va. 

Comme il est triste que des milliers de relations se terminent parce que les couples n'apprennent jamais à résoudre les conflits ! Le premier pas consiste à sortir du «mode conflit» pour entrer dans le « mode compréhension ». Cessez de vouloir faire prévaloir votre point de vue et essayez de vous comprendre l'un l'autre. 

 

Seigneur, tu connais les zones de conflit entre celle/celui que j'aime et moi. Nous avons besoin de ta grâce pour résoudre ces problèmes sans nous quereller et sans nous affronter continuellement. Aide-moi à chercher en toute priorité à comprendre ma/mon partenaire

 

 

    Où il y a un bavard, il y a des coups d'épée! mais la langue des sages est un remède.   

   (Proverbes 12.18)  

 

L'une des choses les plus fortes que nous puissions faire pour pimenter les saisons de notre mariage consiste à opter pour une attitude de battant. Comment y parvenir ? 

D'abord, nous devons reconnaître que nous avons des pensées défaitistes. Aussi longtemps que vous penserez négativement, vous n'arriverez jamais à choisir un état d'esprit de vainqueur. La deuxième étape consiste à identifier les aspects positifs de votre conjoint, même si c'est difficile pour vous. 

 

 

Vous pourriez même vous aider de vos enfants en leur demandant : « Qu'est-ce que tu trouves de bien chez papa et chez maman ? » En troisième lieu, une fois que vous avez repéré ces caractéristiques positives, remerciez-en Dieu. 

Enfin, commencez à exprimer verbalement à votre conjoint ce que vous trouvez de bien chez lui/elle. Fixez-vous un objectif, comme de faire un compliment par semaine pendant un mois. Puis passez à deux par semaine, puis trois, et ainsi de suite jusqu'à ce que vous fassiez un compliment par jour. 

Le livre des Proverbes a beaucoup à dire sur l'importance des mots. Proverbes 18.21 dit: « Les paroles peuvent donner la vie ou la mort. » Proverbes 12.18 parle des paroles qui apportent la guérison. Proverbes 15.4 dit qu'« une parole réconfortante est comme un arbre de vie »

 Vous pouvez donner à votre mariage une vie nouvelle en remplaçant la condamnation et la critique par des compliments et des paroles valorisantes. 

 

Seigneur Dieu, merci pour toutes les choses magnifiques qui existent chez mon conjoint. Permets qu'elles restent vives dans mon esprit. Aide-moi à utiliser mes mots pour les exprimer. Que mes paroles apportent guérison et vie.

 

 

Au reste, mes frères, que tout ce qui est vrai, tout ce qui est digne, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui mérite l'approbation, ce qui est moralement bon et digne de louange soit l'objet de vos pensées. 

(Philippiens 4.8) 

 

La modification de votre état d'esprit peut être le moteur qui met en branle un changement saisonnier dans votre mariage. Je dois reconnaître que j'ai moi-même appris cette vérité « à la dure ». Vers les débuts de mon mariage, j'ai passé pas mal de temps en régime hivernal à cause de ma mentalité négative. Et quand j'étais au cœur de l'hiver, j'avais beaucoup de peine à admettre que mon état d'esprit faisait partie du problème. Il était beaucoup plus facile de faire porter la faute sur le comportement de ma femme Karolyn. Aujourd'hui, je reconnais sans restriction que ma pensée négative était en cause. 

 

Si votre relation est remplie de frustration et de tension, je parierais que vous aussi vous avez tendance à accuser votre conjoint et que vous n'arrivez pas à reconnaître votre état d'esprit négatif. Si vous voulez vous affranchir de la froidure et de l'amertume d'une relation hivernale, je vous suggère vivement de changer de mentalité. Tant que vous maudirez les ténèbres, tout sera plus sombre. Mais si vous recherchez quelque chose de bon dans votre mariage, vous le trouverez. 

Ce fameux verset de Philippiens 4 nous rappelle qu'il faut diriger nos pensées sur de bonnes choses : ce qui est juste, pur, aimable, qui mérite approbation et admiration. Cette optique-là peut changer notre façon de considérer tout ce qui nous entoure. Se concentrer sur le positif engendre un climat plus chaleureux. Dites à votre conjoint ce que vous trouvez de bien dans une seule action positive, et il est très probable que vous en repérerez une autre. 

 

Père, j'ai tellement de sujets de reconnaissance. Il y a des raisons d'espérer tout autour de moi, si seulement je veux bien les rechercher. Pardonne-moi mon état d'esprit négatif et l'effet qu'il a eu sur ma perception des choses et sur mon mariage. Aide-moi à considérer le positif.

 

 

Un cœur joyeux réjouit le visage, mais la tristesse décourage l'esprit. [...] Pour un pauvre, la vie est toujours mauvaise. Mais pour un homme heureux, c'est tous les jours la fête.

 Proverbes 15.13,15 

 

Comment mettez-vous en valeur les saisons de votre relation? Ou bien : comment passez-vous de ce que j'appelle un mariage hivernal (celui qui est négatif et plein de frustration) à un mariage printanier (celui qui est plein d'espoir et de renouveau) ? Il y a une stratégie qui consiste à choisir une attitude de vainqueur. 

 

 

La plupart des athlètes s'accorderaient à dire que la victoire, c'est 90% de « mental» et 10% de travail acharné. Si cela est vrai dans le monde du sport, c'est certainement vrai dans le monde des relations. Les mariages printaniers sont engendrés et entretenus par un état d'esprit positif. Les mariages hivernaux se caractérisent par un état d'esprit négatif. Ce que nous pensons influence nettement ce que nous faisons. En retour, nos actions influencent profondément nos sentiments. Salomon a rendu compte de quelques-unes de ces vérités dans les versets que nous citons. L'optimisme suscite de la joie supplémentaire tandis que le défaitisme s'auto-alimente pour nous rendre encore plus lamentables à nos propres yeux. Devant le choix entre le pessimisme chronique et « tous les jours la fête », qui ne voudrait opter pour la deuxième possibilité ? 

 

Ce lien entre l'état d'esprit et les actes ouvre la porte de l'espoir à tous les couples. Si nous pouvons changer notre façon de penser, alors nous sommes capables de changer l'ambiance de notre mariage. L'erreur la plus courante faite par les couples, c'est de laisser les sentiments négatifs leur dicter leur comportement. En ne reconnaissant pas le pouvoir d'une attitude positive, ils ne déploient pas le potentiel maximum de leur mariage. La bonne nouvelle, c'est que vous êtes en mesure de changer d'état d'esprit. 

 

Père céleste, je sais que mon état d'esprit peut tout changer dans la  perception que j'ai de mon mariage et même dans mon interaction avec mon conjoint. Veuille insuffler dans mon état d'esprit espoir et optimiste.

 

 

Une parole dite au bon moment est aussi précieuse que des objets en or décorés d'argent. 

Proverbes 25.11 

 

Une question revient souvent dans mes entretiens : « je voudrais bien témoigner du respect à mes parents mais ils passent leur temps à vouloir nous donner des conseils. Comment puis-je leur faire comprendre que nous avons besoin de prendre nos décisions nous-mêmes ? » 

 

 

Il y a trois choses importantes à comprendre quand vous êtes confronté à des parents qui vous donnent des conseils trop librement. Premièrement : ils sont bien intentionnés. Ils ne cherchent nullement à vous rendre la vie difficile ; ils veulent vous aider à éviter de prendre des décisions malheureuses. Deuxièmement : il y a de bonnes chances pour que vos parents soient plus sages que vous, du simple fait qu'ils sont plus âgés et qu'ils ont davantage d'expérience. Troisièmement : il est vrai que vos parents n'ont pas à diriger votre vie une fois que vous êtes marié(e).

 

 Comment concilier ces trois impératifs et tirer le meilleur des deux univers ? Je vous suggère de demander de temps en temps l'avis de vos parents avant qu'ils aient eu l'occasion de vous le donner. Ne l'écartez pas d'emblée : pour un grand nombre d'entre nous, leur opinion sera souvent très utile. Après tout, le livre des Proverbes dit le plus grand bien des conseils appropriés donnés au bon moment. Ensuite, priez pour recevoir la sagesse de Dieu, discutez du sujet en couple, et prenez la décision qui vous paraît la meilleure.

 

 Si vos parents y trouvent à redire, dites-leur que vous appréciez leur contribution et qu'elle vous a bien aidé, mais que vous faites ce que vous et votre conjoint pensez être le meilleur. Avec le temps, ils finiront par vous considérer comme des adultes et par respecter votre sagesse. 

 

Père, merci pour les parents qui prennent soin de nous et qui voudraient que notre couple prenne de bonnes décisions. Veuille nous donner la sagesse de soupeser soigneusement leur avis et de chercher l'orientation que tu souhaites pour nous.

 

 [...] l'homme quittera son père et sa mère pour vivre avec sa femme. Et les deux deviendront comme une seule personne. Ainsi, ils ne sont plus deux, mais ils sont comme une seule personne. Ne séparez donc pas ce que Dieu a uni. 

(Matthieu 19.5-6)

 

Un jour, une femme m'interrogea : «Nous sommes censés quitter nos familles et nous attacher l'un à l'autre, mais mon mari est si collé à sa famille que je me sens mise à l'écart. Qu'est-ce que je peux faire ? » Évidemment, ce genre de situation peut se produire aussi bien chez l'homme que chez la femme.

 

 «Quitter et s'attacher » : ce concept est au cœur de l'enseignement biblique sur le mariage. Il apparaît d'abord dans la Genèse, immédiatement après l'union de la première-femme avec le premier homme. Aussi bien Jésus que Paul ont cité ce verset, et cela pour une bonne raison : quand ce principe n'est pas respecté, le mariage en souffre. 

 

Si vous vous trouvez dans la situation de la dame que j'ai mentionnée plus haut, vous vous sentirez mis (e) de côté du fait que votre conjoint ne comble pas votre besoin d'affection. Il se peut même que vous ayez l'impression que sa famille compte pour lui davantage que vous. Néanmoins, la solution ne consiste pas à bombarder votre partenaire de dissertations acerbes sur l'attachement excessif aux parents. Ce faisant, vous ne feriez que le détourner de vous. Ses parents lui donnent de l'amour tandis que vous passeriez pour irritable et exigeant (e). Vous argumenteriez interminablement sur le temps qu'il/elle passe avec ses parents, ce qui est le symptôme plutôt que la racine du problème. Votre relation en souffrirait.

 

 Une meilleure approche consiste à s'appliquer à satisfaire le besoin d'affection mutuelle. Laissez la belle-famille en dehors de la discussion. Découvrez ce qui permet à votre partenaire de se sentir aimé (e), et exprimez ce qui vous fait vous sentir aimé (e). Ensuite, appliquezvous à exprimer le langage de l'amour qui convient. Le temps passé ensemble deviendra beaucoup plus stimulant que le temps passé avec les parents, et votre relation en sortira renforcée car vous vous sentirez tous les deux aimés. 

 

Seigneur, parfois je suis frustré (e) quand je sens que la famille de mon/ma partenaire est plus importante pour lui/elle que je ne le suis. Aide-moi à éviter les querelles stériles et au contraire à m'appliquer à lui montrer de l'amour. Puissions-nous réellement nous attacher l'un à l'autre et être unis dans l'amour.

 

 

Quant à l'affection fraternelle, soyez pleins de tendresse les uns pour les autres. Soyez les premiers à honorer les autres. 

(Romains 12.10) 

 

Nous sommes tous très occupés. Souvent trop occupés pour écouter. Et pourtant, l'écoute est la seule chance que nous ayons d'arriver à comprendre les pensées et les sentiments de notre conjoint. Écouter, cela prend du temps et cela demande de la concentration. Beaucoup de gens se vantent d'être capables d'écouter tout en consultant leurs courriels ou en regardant la télévision, mais j'ai des doutes sur la qualité de leur écoute. Un mari me disait : « Ma femme insiste pour que je m'assoie afin de l'écouter. J'ai l'impression d'être dans une camisole de force. Je perds mon temps.» 



En Romains 12, Paul nous demande d'« être les premiers à honorer les autres» (ou de nous réjouir de les honorer). Une façon d'honorer quelqu'un consiste à l'écouter visiblement et à lui accorder la totalité de notre attention. C'est une question de respect. Lorsque nous lâchons ce que nous étions en train de faire, que nous regardons notre conjoint et que nous l'écoutons, nous lui signifions : « Tu es la personne la plus importante de ma vie. » En revanche, quand nous tentons d'écouter tout en faisant autre chose, nous lui signifions : « Tu n'es pour moi qu'un intérêt parmi d'autres. » L'écoute est une expression intense de l'amour. 

 

Père, je tiens à honorer mon conjoint en l'écoutant attentivement. Aide-moi à bien vouloir me concentrer pleinement sur lui/elle afin que je comprenne vraiment les paroles qui sont dites.

 

 

Les gens stupides croient toujours qu'ils agissent bien. Mais les sages écoutent les conseils. 

Proverbes 12.15 

 

Jamais nous ne résoudrons les conflits si nous n'apprenons pas à écouter. Beaucoup de gens pensent qu'ils écoutent, alors qu'en réalité ils marquent seulement une pause dans leur bavardage — une interruption destinée à se réapprovisionner en munitions verbales. Notre verset tiré des Proverbes n'y va pas de main morte en qualifiant de stupides ceux qui n'écoutent pas. Ce qualificatif a beau ne pas nous plaire, il n'en reste pas moins que le refus d'écouter traduit un manque d'humilité. Les gens sages écoutent les autres, en particulier ceux qu'ils aiment. L'écoute authentique suppose qu'on cherche à comprendre ce que l'interlocuteur pense et ressent. Cela implique de se mettre à la place de l'autre personne et d'essayer de voir le monde avec son regard. 

 

Voici une phrase intéressante avec laquelle commencer : « Je veux comprendre ce que tu dis parce que je sais que c'est important. » Un homme m'a raconté qu'il s'était fait une pancarte où il avait écrit : «Je t'écoute. » Il la pendait parfois à son cou comme affirmation de ce qu'il était en train de faire lorsque sa femme commençait à s'exprimer. Celle-ci souriait en lui disant : « j'espère que c'est bien vrai. » C'est la manière qu'il avait trouvée pour être un bon auditeur. 

 

Seigneur Jésus, merci de m'écouter quand je prie. Aide-moi à écouter mon conjoint, à écouter vraiment, afin que je le/la comprenne mieux.

 

 

En toute humilité et douceur, avec patience, supportez-vous les uns les autres dans l'amour... 

 

Ephésiens 4.2 

 

La patience suppose d'accepter les imperfections d'autrui. Naturellement, nous aimerions que les autres soient aussi bien que nous (ou aussi bien que nous pensons l'être...), aussi ponctuels que nous, aussi organisés que nous. Mais la réalité, c'est que les êtres humains ne sont pas des machines. Le reste du monde ne se plie pas à nos priorités ; notre ordre du jour n'est pas celui de tout le monde. Cela est particulièrement important à retenir pour les couples. Dans une relation amoureuse, la patience implique de s'accommoder des erreurs du conjoint et de lui accorder la liberté d'être différent de nous. 

Quelle est la dernière fois où vous vous êtes montré(e) impatient(e) avec votre conjoint? Votre impatience provenait-elle du fait qu'il/elle n'avait pas répondu à vos attentes ? Je pense que ce n'est pas par hasard qu'Ephésiens 4.2 fait un lien entre humilité et patience. Quand nous sommes humbles, nous saisissons que le monde ne tourne pas autour de nous et que ce n'est pas nous qui fixons les normes de comportement. Et si nous adoptons cette tournure d'esprit, nous serons beaucoup moins enclin à l'impatience. 

 

La Bible dit: « » (1 Corinthiens 13.4, NBS). Si par impatience vous vous en prenez à celui/celle que vous aimez, l'amour exige que vous présentiez des excuses et que vous vous corrigiez. Travaillez à être plus patient dans le mariage.

Seigneur, j'ai besoin de plus de patience. Voudrais-tu m'aider à lâcher prise sur mes attentes : ce que les autres devraient être, ce que je devrais être capable d'accomplir, et ce que j'estime être mon dû. Aide-moi à traiter mon mari/ma femme avec patience et affection.

 

Soyez bons les uns pour les autres, ayez un coeur plein de tendresse. Pardonnez-vous les uns aux autres, comme Dieu vous a pardonné dans le Christ.

Ephésiens 4.32

Être bon ou « gentil» avec les autres, voilà quelque chose que nous avons peut-être appris au catéchisme ; mais qu'en avons-nous retenu en tant qu'adultes ? La bonté est l'une des caractéristiques de l'amour telles qu'énoncées dans le fameux « hymne à l'amour », 1 Corin­thiens 13: «L'amour est patient, l'amour rend service »; «L'amour est patient, l'amour est bon… » Est-ce que vous pensez explicitement à être attentif (ve) à votre conjoint au cours de la journée ? Avoir des égards transparaît dans notre façon de parler et également dans nos actes. Crier, hurler, cela n'est pas très sympathique ; mais s'exprimer avec calme et respect, oui, de même que prendre le temps d'avoir une conversation approfondie avec un conjoint qui se sent seul, chamboulé ou désemparé.

Ensuite, il existe des actes de gentillesse, des choses que nous faisons pour aider les autres. Lorsque nous concentrons notre énergie sur les initiatives sympathiques à prendre les uns pour les autres, notre rela­tion peut s'en trouver régénérée. Que pourriez-vous faire aujourd'hui pour faire plaisir à votre conjoint? Ce pourrait être la prise en charge d'une corvée qui ne relève pas de votre responsabilité habituelle, ou bien le café apporté au lit. Ou bien dire un mot d'encouragement ou rapporter un petit cadeau à la maison. Ce sont là de petites choses, mais elles peuvent avoir beaucoup d'effet. Imaginez ce que votre rela­tion pourrait devenir si tous les deux vous multipliiez les égards réci­proques.

Seigneur Jésus, je veux montrer mon amour par de petites attentions. Veuille m'aider à trouver des idées judicieuses aujourd'hui pour faire plaisir à celle/celui que j'aime.

Jésus lui répond : « Voici le commandement le plus important: "Écoute, Israël ! Le Seigneur notre Dieu est le seul Seigneur. Tu dois aimer le Seigneur ton Dieu de tout ton coeur, de tout ton être, de toute ton intelligence et de toute ta force." Et voici le deuxième commandement : "Tu dois aimer ton prochain comme toi-même." Il n'y a pas de commandement plus important que ces deux-là. »

Marc 12.29-31

Le mot chrétien signifie « comme le Christ ». Au 1^er siècle, cette qualification ne relevait pas d'un choix effectué par les disciples de Jésus. Au contraire, c'était un nom que l'entourage leur donnait. Les croyants fondaient leur mode de vie sur les enseignements du Christ, c'est pourquoi la meilleure façon de les désigner consistait à les appeler chrétiens.

 

Et si les chrétiens étaient véritablement comme le Christ ? Au centre de l'enseignement de Jésus se trouve le commandement d'aimer. En fait, dans les versets ci-dessus, Jésus dit que le plus grand commandement consiste à aimer Dieu et que le second consiste à aimer son prochain. Ces commandements surpassent tous les autres, parce que tout le reste en découle.

L'amour se manifeste en premier lieu par une attitude, qui à son tour entraîne des services rendus. « Comment puis-je t'aider ? », voilà une bonne question de départ. Aujourd'hui, c'est le jour idéal pour exprimer son amour envers le prochain. Selon moi, cela commence avec ceux qui nous sont le plus proches : d'abord notre conjoint, puis notre famille, avant de se répandre alentour.

Père, tu as dit très clairement que t'aimer et aimer mon prochain, c'est la chose la plus importante à faire. Aide-moi à en faire une priorité. Que je montre aujourd'hui à mon conjoint un amour à l'image du Christ.

Kintsugi/Kintsukuroi ou la valeur de la fêlure

Ces mots japonais désignent l’art ancestral de réparer une poterie cassée en
soulignant ses cicatrices de poudre d’or, au lieu de les cacher. Ainsi réparer,
consolidé, embelli, il porte fièrement ses blessures, et il devient paradoxalement
d’autant plus précieux qu’il a été brisé. Réparé, consolidé, embelli, Orné fièrement de
sa cicatrice, il raconte son histoire et nous enseigne qu’un « accident » n’est pas une
fin en soi mais peut devenir le début de quelque chose de plus beau.

Ainsi, quelle que soit vos blessures, qu’elle soit physique (accident, maladie,
handicap, vieillesse, agression…), ou émotionnelle (rupture amoureuse, divorce,
deuil, dépression, abandon, rumeur, enfance douloureuse…), En vous soutenant et en
vous accompagnant dans un processus de guérison, Dieu peut transformer toutes vos
blessures en or pur.

Nous sommes pressés de toutes parts, mais non écrasés; inquiets, mais non
désespérés; persécutés, mais non abandonnés; abattus, mais non anéantis.
2Corinthiens 4:8, 9 (SG21)

DIEU A MONTRÉ LA VOIE VERS LA RÉSILIENCE à ses enfants en s’appuyant sur des
stratégies spirituelles comme réciter et en mémoriser des promesses bibliques
rassurantes. Recevoir le soutien d’une communauté de croyants bienveillants à
l'église. Trouvé du réconfort dans la prière, lui confier nos sentiments les plus
profonds et Lui parler tout au long de la journée comme à un meilleur ami.

La résilience consiste à rebondir, à continuer, à reconstruire, à pardonner et à
reprendre la vie généreuse et aimante que Dieu veut pour nous.

MÉTAPHORE DE LA RÉSILIENCE

Vous ne pouvez pas développer la résilience dans le monde sans comprendre ce que
Dieu ressent pour vous, car vous êtes la personne la plus importante au monde aux
yeux de Dieu, …
C’est VOUS.
Il vous aime d'un amour éternel.
Il vous pardonné.
Gardez vos yeux fixés sur Jésus et demandez-Lui qu’Il prenne entièrement votre vie
en main pour avancer malgré les difficultés.

Quand vous vous mettez en colère, ne commettez pas de péché. Votre colère doit cesser avant le coucher du soleil. Ne laissez aucune place en vous à l'esprit du mal.

    Éphésiens 4.26-27

Est-ce que vous vous surprenez à réagir exagérément à de petites choses qui vous agacent ? Votre partenaire a oublié le lait, et vous faites la grimace ou une remarque désobligeante. Votre enfant a laissé des traces de boue sur le tapis tout neuf et vous explosez. Si tel est le cas, il y a une forte probabilité pour que vous souffriez de colère refoulée ; une colère qui bouillonne à l'intérieur de vous depuis des années.

Peut-être vos parents vous ont-ils maltraité (e) à coups de paroles dures ou de punitions sévères. Peut-être vos semblables se sont-ils moqués de vous quand vous étiez adolescent(e) ; ou bien il se peut que votre chef vous ait traité (e) injustement. Si vous avez enfoui toutes ces offenses en vous, la colère renfermée est alors susceptible de se manifester dans votre comportement.

 Avec sagesse, la Bible nous demande de ne pas laisser se terminer la journée alors que nous sommes toujours en colère. En d'autres termes, il faut que nous nous occupions de cette colère sans tarder plutôt que de la laisser s'accumuler. Dans un de mes livres consacré à la colère, je parle de purger la colère accumulée. Cela commence par le fait de la libérer devant Dieu.

Dites-lui ce que vous ressentez, et demandez-lui de vous aider à avoir prise sur les situations qui l'ont engendrée. Il est capable de vous aider à laisser sortir les    blessures très anciennes et à pardonner à ceux qui vous ont malmené (e).

Ressentir de la colère, cela n'a rien de mal. Mais comme le dit Éphé­siens 4, c'est laisser la colère vous dominer qui est mauvais ; et cela peut faire beaucoup de dégâts dans un mariage.

Seigneur, il m'arrive de ressentir tant de colère pour des choses tellement insignifiantes. Je sais que je fais du mal à mon conjoint, et je ne veux plus de cela. Veuille me pardonner. Je laisse sortir cette colère devant toi. Aide-moi à discerner pourquoi elle est là et ensuite à la faire partir.

[…] Quand j'ai peur, je mets ma confiance en toi. Je chante la louange de Dieu à cause de sa parole, j'ai confiance en Dieu, je n'ai pas peur.

Psaumes 56.3-4

Cela vous surprendrait-il d'apprendre que Jésus a fait l'expérience de la peur ? La peur est une émotion qui nous pousse à mettre de la distance entre nous et une personne, un lieu ou un objet. En Matthieu 26.39, nous voyons que Jésus pria dans le jardin de Gethsémané : « Mon Père, si c'est possible, éloigne de moi cette coupe de souffrance ! » Alors que s'approchait l'heure de sa mort, il pressentit la souffrance physique et psychique, et il eut peur. Ses émotions plaidaient en faveur d'un scénario différent. Mais il ne permit pas à sa peur de l'amener à s'en prendre à quelqu'un d'autre ou de le détourner de ce qu'il savait être juste. Au contraire, Jésus nous a montré ce qu'on doit faire avec sa peur : l'exprimer devant Dieu.

Le psalmiste nous rappelle que Dieu a promis sa présence et sa protection. Quand nous faisons confiance à Dieu, nous savons qu'il a la maîtrise des choses, et donc qu'il n'y a pas de raison d'avoir peur. En réalité, dans la Bible, Dieu emploie très fréquemment l'expression : « Ne crains rien, car je suis avec toi.» Notre peur nous conduit vers Dieu, et nous nous reposons sur sa force pour notre protection.

Lorsque vous éprouvez de la crainte, ne vous rabaissez pas et n'en accusez pas votre conjoint. Au lieu de cela, précipitez-vous aussi vite que possible dans les tendres bras de Dieu.

Père, je veux te confier mes peurs. Pardonne-moi pour les fois où je m'en suis pris à mon conjoint et où je l'ai accusé(e) à cause de mes craintes. Aide-moi à te les apporter sans délai. Merci parce que tu es avec moi.